L’UNICEF (Agence des Nations Unies) et des ONG du monde entier mènent une campagne visant à inclure l’armée israélienne dans la liste des organisations qui commettent des violations graves contre les enfants comme les organisations terroristes comme Daesh et Boko-Haram.

Selon une étude menée par l’Institut et présentée à de hauts responsables de l’ONU, le «Groupe de travail» de l’UNICEF est principalement composé d’organisations impliquées dans la campagne de délégitimation d’Israël.

Les organisations partenaires au cours des dernières années publient des rapports non fondées sur les arrestations et les mauvais traitements infligés aux mineurs palestiniens par les soldats qui auraient commis des infractions de violence. Nous rappelons que récemment, par exemple, la famille Tamimi, qui est largement annoncée dans le cadre de ces campagnes, a été arrêtée.

Les publications sont sans contexte et pleines de distorsions et les informations ne peuvent être vérifiées. Ces demandes sont collectées dans la base de données de l’UNICEF puis transférées dans des publications officielles des Nations Unies, ce qui les légitime.

Parmi ces organisations dans cette campagne, on peut remarquer la participation de « Défense des Enfants International et Palestine », qui a des connexions avec l’organisation terroriste du FPLP, mais aussi reconnu comme une organisation terroriste par le Canada, l’Union européenne et les États-Unis.

NGO Monitor a ajouté que l’UNICEF Palestine ne nie pas qu’ils travaillent avec des organisations organisations terroristes: « Nous avons aucun contrat avec les organisations non gouvernementales qui sont sur la liste terroriste des Nations Unies », une liste qui comprend le Hamas ou le FPLP.

D’autres organisations dans cette campagne promeuvent BDS (boycotts, désinvestissements et sanctions), tels que le programme EAPPI du Conseil oecuménique des Eglises. Ce programme est basé sur les militants de BDS qui viennent sous le couvert de touristes et collectent des données sur le terrain au profit de la base de données de l’UNICEF.

Anne Herzberg, conseiller juridique de l’ONG Monitor, a noté que « l’agenda politique de l’agence de l’UNICEF est un élément clé dans les actions contre Israël, qui ne sont pas conformes à son mandat sur la protection des enfants, la neutralité ou l’impartialité. Notre étude montre que ses actions sur Israël sont radicalement différentes des autres pays du Moyen-Orient.  »

Un élément clé du mandat de l’ONU pour protéger les enfants est d’arrêter l’exploitation des enfants au combat, et pourtant les organisations palestiniennes exploitent fréquemment les enfants dans ce domaine, et aucune ressource n’a été consacrée à l’exposition et au traitement à ce sujet.

Herzberg a ajouté: « Alors que les organisations partenaires de l’UNICEF recommandent d’ajouter Israël sur la liste noire, ils soutiennent qu’ils n’ont aucune preuve pour inclure la liste des organisations palestiniennes comme le Hamas et le Front populaire »

Concernant le recrutement d’enfants à Gaza, l’UNICEF a déclaré, entre autres, « le groupe de travail n’a pas été en mesure de documenter les cas de recrutement d’enfants et l’utilisation d’enfants … en raison de plusieurs facteurs, y compris les risques de défense et de sécurité associés à la collecte d’informations détaillées. »

La campagne de l’UNICEF est financé par l’Union européenne et ses États membres, ainsi que par le Canada et le Japon. Les représentants des pays donateurs indiquent que certains gouvernements ne sont pas conscients de la nature des organisations qui reçoivent des fonds et se concentrent sur la campagne contre l’armée israélienne. Par exemple, l’argent de ces gouvernements a été transféré à travers le programme de l’UNICEF à EAPPI, qui à l’origine est destiné à former les enseignants mais a été accusé de maltraitance des enfants.

L’UNICEF-Palestine 2018 a demandé un financement de 3,4 millions $ .