Le mari de Aaron Liat a été tué il y a un an, quand elle était enceinte. Aujourd’hui, elle est contrainte de vivre dans une tente en face de l’hôtel de ville de Kfar Sava, avec ses trois enfants.

Trois jours avant Roch Hachana, alors que beaucoup sont en train de se préparer pour ce jour de fête, Liat, cette résidente de Kfar Saba âgée de 37 ans se trouve dans la rue avec ses trois enfants (âgés de 6 ans, 2ans  et 7 mois) sans toit. La nuit dernière, elle a monté une tente et s’est installée avec ses trois enfants devant la bâtiment de la municipalité de Kfar Saba, tant qu’elle ne trouvera pas où vivre pour elle et ses enfants.

« Mon mari a été tué dans un accident de moto il y a un an », at-elle dit. « Je suis restée seule avec deux enfants, etant enceinte et sans argent. Je ne pouvais plus payer le loyer, donc notre propriétaire nous a jeté hors de la maison. »


«Les gens se brûlent en désespoir de cause, . » La Maman avec ses enfants près du bâtiment de la municipalité de Kfar Saba (Photo: Shocker raisin)

«J’ai vécu pendant quatre mois avec ma sœur dans un petit appartement dans la ville. Pendant que son fils était dans l’armée, j’étais là avec les enfants dans sa chambre, et quand il est revenu, je devais repartir. Ensuite, je suis allée chez ma mère qui vit dans un deux pièces. J’ai dormi avec deux enfants dans le même lit, mais avec le lit du bébé, il n y avait plus de place pour se déplacer dans la maison… Ma mère âgée de 70 ans, est une femme malade, et nous n’avions plus la possibilité de rester avec elle. « «Je suis allée auprès des autorités pour être admissible aux logements sociaux, et en Juin, on me proposa une seule chambre, mais je ne suis pas seule et j’ai trois enfants, comment vais-je rester dans une seule chambre ? Devant moi il y a une liste de 27 personnes qui sont en attentes.  »

Selon Liat au lieu offrir de l’aide, la municipalité a tout fait pour contrecarrer sa présence là-bas:. « Ce soir, je me suis positionnée à proximité de la ville, et sans honte à deux heures du matin, ils ont ouvert les gicleurs d’eau, et nous étions tous trempés et lorsque j’ai demandé de fermer ceux-ci, ils m’ont répondu que je ne devrais pas être ici . Ils n’ont aucune honte avec un tel comportement? Il y a des gens dans ce pays qui se brûlent dans le désespoir »
« On m’a proposé 1,500 NIS pour deux mois. Quel appartement puis je  louer à ce prix? . Je ne peux pas vivre dans une chambre avec trois enfants. ….. Je ne vais pas abandonner. Mes enfants méritent de vivre plus normalement. …… Je vais rester ici, jusqu’à ce qu’une solution raisonnable soit proposée pour mes enfants. « 

La réponse de la municipalité de Kfar Saba: « Nous regrettons la situation grave de Liat, celle-ci sera traitée personnellement par le maire….Il est important de souligner que la question du logement est sous la seule autorité du ministère du Logement, mais nous ferons le maximum pour l’aider de toutes les manières possibles.  »

Ayons tous une pensée cette année pour les pauvres en Israël et nous leur souhaitons un Grand Chana Tova.

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