Nos ancĂȘtres se sont tenus au SinaĂŻ et ont acceptĂ© la Torah totalement et inconditionnellement. Cependant, pour que cet engagement soit significatif, ils devaient ĂȘtre disposĂ©s Ă grandir et Ă mĂ»rir dans la Torah â pour se rendre compte quâils nâavaient fait que le premier pas. Ils ont dĂ» reconnaĂźtre quâun Juif doit constamment amĂ©liorer son observance de la Torah sera constamment ouvert Ă apprendre plus afin de sâĂ©lever.
R âAkiva a continuĂ© Ă Ă©tudier et enseigner la Torah mĂȘme quand il a Ă©tĂ© mis hors la loi par le gouvernement romain sous peine de mort. Quand Papus ben Yehuda lâa accusĂ© de mettre en danger sa vie dâune maniĂšre irresponsable, R âAkiva lui a rĂ©pondu avec lâallĂ©gorie suivante.
Un renard qui buvait dans un Ă©tang remarqua que le poisson se dĂ©battait dans une consternation Ă©vidente. « Quâest-ce qui vous effraie, petit poisson ? » Demanda le renard.
« Nous avons peur des filets des pĂȘcheurs », a rĂ©pondu le poisson. « Nous ne savons pas oĂč ils tomberont pour nous piĂ©ger. »
Pourquoi avoir si peur ?  » A conseillĂ© le renard. « Peut-ĂȘtre que je peux vous aider. Quitte ton Ă©tang, monte sur la terre ferme et je te protĂ©gerai. â
Renard stupide, sâexclama le poisson. « Si nous avons peur et manque dâassurance dans lâeau, dans lâenvironnement qui fournit notre sang, Ă plus forte raison serions-nous hors de notre Ă©lĂ©ment ? »
La Torah est lâĂąme mĂȘme du peuple juif. Sans son Ă©tude et son respect, nous sommes comme des poissons hors de lâeau. Quelle sĂ©curitĂ© peut-on obtenir en Ă©mergeant dâune immersion totale dans les eaux de la Torah ?
Le Midrash nous dit que lâallĂ©gorie doit ĂȘtre prise encore un peu plus loin. Les poissons constamment immergĂ©s dans lâeau ont une nature trĂšs particuliĂšre. Quand il pleut, le poisson monte en frĂ©nĂ©sie au sommet de lâeau comme les gouttelettes son eau, pour recevoir avidement une autre goutte de pluie. Ils ne se contentent pas de lâapprovisionnement illimitĂ© en eau qui les engloutit. De mĂȘme, le Juif englouti et immergĂ© dans la Torah doit nĂ©anmoins avoir faim pour sâĂ©lever Ă de nouveaux niveaux dans lâapprentissage et lâobservance de la Torah.
Lâhomme est dĂ©signĂ© comme celui qui marche, par opposition aux anges qui sont appelĂ©s ceux qui restent immobiles. Lâhomme, par sa nature mĂȘme, doit constamment sâefforcer de se perfectionner. Quand il ne monte pas, il descend nĂ©cessairement. On est en croissance ou en stagnation ; Il nây a pas de solution intermĂ©diaire. Lâanalogie peut ĂȘtre faite Ă quelquâun essayant de monter un escalier mĂ©canique. Sâil reste immobile, il descend ; sâil marche normalement, il reste stationnaire ; et seulement sâil fait lâeffort de courir, avancera-t-il.
Par Rabbi Zev Leff
Ce dvar thora est pour la guérison de Louise Yoheved bat Noira Chochana
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