Selon le Los Angeles Times : « Tout en reconnaissant que cette solution est extrêmement dommageable pour nos employés, nos créanciers et toutes les victimes éventuelles, (il) n’a pas d’autre choix que d’adopter la seule option viable pour maximiser la valeur restante de la compagnie : un processus de mise en faillite ordonné ».

Cette décision a été médiatisée par le New York Times qui a publié le communiqué et l’échec des négociations concernant le rachat du studio Weinstein par un groupe d’investisseurs ( qui serait un ex-responsable de l’administration Obama, Maria Contreras-Sweet).

Le rachat de la Weinstein Company d’un montant de 500 millions de dollars avait été défini avant que le procureur de l’Etat de New York Eric Schneiderman n’intente une action en justice contre le studio ce 11 février selon trois conditions permettant la continuité de Weinstein :

– 1 : Les victimes devront être correctement dédommagées
– 2 : Les employés à l’avenir protégés
– 3 : Les cadres de la société coupables ou ayant permis (les abus) ne devront pas être récompensés
– 4 : Toute offre qui enlève les frères Weinstein mais laisse intact le reste de la direction devrait être inacceptable

Selon le Procureur de l’Etat, le projet de reprise prévoyait de confier la présidence de la nouvelle société à David Glasser, ancien directeur des opérations du studio Weinstein, une proposition qu’il a qualifiée                      d’« inacceptable » selon le Parisien.