Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme est requis par de nombreux administrés de BEZONS (95) qui expriment leur mécontentement et leur opposition à la décision du Maire, Monsieur Dominique Lesparre qui, le 14/2/18 a pris un arrête municipal dans lequel il s’autorise à reconnaître unilatéralement « L’Etat de Palestine ».
Cette décision excède les pouvoirs confiés aux Communes et à leurs représentants, pris en la personne du Maire et de son Conseil Municipal.
En conséquence, le Maire, ni le Conseil Municipal ne disposent d’aucune habilitation pour se substituer au pouvoir régalien de l’Etat.
De plus, elle n’apporte rien à l’intérêt de la commune, sinon accroître le malaise que ressentent les citoyens de confession juive, et le sentiment d’insécurité antisémite qu’ils éprouvent, suscité par « l’activisme palestiniste » de certains édiles municipaux qui abusent de leur mandat pour agir en matière de politique extérieure, même si cela est au détriment de leurs administrés.
Cet arrêté est en totale totale contradiction avec la position de notre Président de la République, de notre Ministre des Affaires Etrangères et de notre Parlement.
Le BNVCA saisit le Préfet du Val d’Oise et lui demande d’user des pouvoirs que lui confère sa fonction pour faire annuler ce décret inique et si nécessaire d’engager les procédures administratives et judiciaires qui s’imposeraient.
Le BNVCA rappelle que la Ville de Gennevilliers vient d’être contrainte par le Préfet des Hauts de Seine, alerté par nos soins le 22/1/18, de promulguer le 14/2/18 un nouveau décret qui annule le décret de « Reconnaissance de la Palestine » que son maire communiste avait pris abusivement le 22/1/18.
Le BNVCA souligne que l’incitation à la haine d’Israël est la source principale du nouvel antisémitisme que les citoyens juifs subissent depuis près de 20 ans.
Le BNVCA reste vigilant et utilisera tous les moyens légaux pour prévenir l’antisémitisme d’où qu’il provienne.