Selon les médias palestiniens, dans sa conversation à huis clos, le président de l’AP a parlé de l’accord du président Trump, au cours duquel diverses idées et déclarations ont été entendues par des membres du Conseil national.

Le discours du chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas n’a pas été diffusé selon sa demande. Selon les médias palestiniens, dans une conversation privée qui a eu lieu aujourd’hui (jeudi), Abbas a parlé de la soi-disant affaire du siècle, et le président des États-Unis, Donald Trump au cours de laquelle diverses idées et déclarations ont été entendues par les membres du Conseil national.

La réunion a été ouverte aux médias, au cours de laquelle il a ouvert l’audience devant le Conseil révolutionnaire de l’OLP afin de le mettre à jour sur les développements récents dans les médias arabes et internationaux.

Il convient de noter que Trump s’est tourné vers les dirigeants arabes et leur a demandé de venir à Washington le mois prochain pour essayer à nouveau de les convaincre de soutenir l’accord de prendre forme à la Maison Blanche. Samedi soir, le Premier ministre Benjamin Netanyahu partira pour Washington, où il rencontrera le président Trump.

Pendant ce temps, à la lumière du rapport sur le plan des États-Unis et l’accord allégué de la part de Abbas de reprendre les négociations sous les auspices de l’Arabie Saoudite, une lettre de Muhammad bin Salman a été envoyée à Abbas dans lequel il promet de délivrer les Palestiniens, ajoutant que l’Arabie Saoudite est déterminée à continuer d’aider la réalisation des droits légitimes des Palestiniens, y compris Jérusalem-Est.

Pour rappel, le journal arabe au départ de Londres « Al-Sharq Al – Awsat » a publié la source d’un diplomate français qui a révélé que les Etats-Unis se prépare à présenter son plan pour un règlement de paix entre Israël et les Palestiniens lors d’une conférence internationale qui se tiendra dans l’une des capitales arabes, il est probable que ce sera au Caire, et Israël y participera.

Le programme devrait inclure la reconnaissance éventuelle d’un Etat palestinien par l’administration américaine ainsi que la reconnaissance de Jérusalem-Est comme capitale, mais seulement à la condition que la vieille ville soit sous protection internationale. Selon le plan, l’Etat palestinien sera démilitarisé, avec une « souveraineté limitée » et des frontières qui ne sont pas les lignes de 1967. La vallée du Jourdain restera sous souveraineté israélienne, tout comme les grands blocs des localités, tandis que les petites localités seront évacuées. Le plan n’inclut pas de solution au problème des localités isolées et de leur protection.

Le plan prévoit également d’accroître les pouvoirs de sécurité et d’administration de l’Autorité palestinienne dans les zones A et B et de lever 40 milliards de dollars pour le développement de l’État palestinien et de ses institutions. La sécurité extérieure de la Judée Samarie restera entre les mains d’Israël et de la bande de Gaza par l’Egypte. La solution de la question des réfugiés palestiniens reposera sur le fait de les laisser là où ils vivent aujourd’hui et d’offrir une compensation, sans retour.