Dans une déclaration, la police israélienne a affirmé qu’une grande partie des informations diffusées par les médias sur le témoignage de Nir Hefetz contre le Premier ministre Binyamin Netanyahu dans le cadre de son accord de plaidoyer était en fait incorrecte.
« Compte tenu de la large couverture médiatique, qui prétend présenter des détails que Nir Hefetz aurait soumis pendant son témoignage, nous tenons à préciser qu’une grande partie de celui ci n’a pas encore été soumis à la police. »
Les médias concernant le témoignage de Hefetz ont mis en avant la prétendue préférence de l’ancien assistant de Netanyahu pour l’opinion de sa femme et de son fils, au détriment de celles des professionnels et des responsables de la sécurité, en matière de sécurité d’État.
Hefetz aurait dit à la police que de nombreuses décisions de Netanyahu concernant les questions de sécurité étaient « étranges ». Que ces décisions n’étaient pas approuvées par l’établissement de sécurité , mais approuvées par son fils Yair et sa femme Sarah qui auraient insisté à grand coup de cris pendant les discussions sur ces questions. Netanyahou se serait alors soumis alors à leurs demandes « , aurait dit Hefetz.
Hefetz qui a été interrogé et a passé deux semaines en prison pour son refus de témoigner – dans l’affaire Bezeq a déclaré à ce sujet que Netanyahu « savait tout » et que cela faisait partie d’un accord avec le président de Bezeq, Shaul Elovich pour rentabiliser son entreprise, en échange d’une meilleure couverture médiatique du Premier ministre sur le site d’Elovich.
Un porte-parole de Netanyahu a nié les allégations faites. « Les allégations concernant le Premier ministre et sa famille sont absurdes. Hefetz n’a pas eu d’habilitation de sécurité depuis plus de sept ans, et il n’a pas été impliqué dans des affaires politiques depuis tout aussi longtemps. Il n’était certainement pas présent lors des discussions abordant ces questions de sécurité. «
La police a averti les Israéliens qu’ils devaient prendre les allégations des médias avec des pincettes. « Malheureusement, c’est un phénomène en cours », a déclaré le communiqué de la police. « Le public devrait savoir que toute couverture médiatique du témoignage d’un témoin n’engage que la responsabilité du média qui présente cette information. »