Ce n’est pas parce qu’ils sont anti-sociaux ou grossiers. Une nouvelle étude dévoile comment l’autisme affecte le cerveau des gens. Tout le monde n’aime pas être touché. Mais pour les personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA), c’est plus qu’une simple préférence; selon une nouvelle étude, il est plus probable que ce résultat soit une réaction physiologique tangible dans le cerveau.
L’étude, menée par des chercheurs de l’Université de Haïfa en Israël, offre une réponse intrigante quant au fonctionnement du cerveau chez les personnes autistes , qui peut souvent paraitre énigmatique et déroutant.
«Parce que le toucher joue un rôle essentiel dans notre développement émotionnel social et nous fournit des moyens essentiels pour exprimer nos émotions, établir une intimité et maintenir des liens sociaux, étudier et caractériser la manière dont le toucher social est traité par les individus sains et les personnes handicapées « , a déclaré le co-auteur de l’étude Leehe Peled-Avron, un étudiant diplômé du département de psychologie à l’université.
Les chercheurs ont analysé les scintigraphies cérébrales de 53 personnes, dont certaines avaient le spectre de l’autisme, et ont mesuré ce qu’elles appellent l’hypervigilance. Ils ont découvert, conformément à la croyance commune, que les personnes atteintes d’autisme réagissaient différemment au toucher par rapport aux personnes neurotypiques. Mais en y regardant de plus près, ils ont pu voir pourquoi: leurs scintigraphies cérébrales ont montré que la personne réagissait comme quelqu’un qui avait une phobie.
Conclusion? Ce n’est pas seulement qu’elles n’aiment pas être touchées; Les personnes atteintes d’autisme en sont physiologiquement affectées. Et comme pour de nombreuses études scientifiques, cette découverte peut être utilisée pour une recherche future afin éventuellement de modifier la façon dont les thérapeutes et les médecins traitent les patients .
«Les résultats de cette étude améliorent notre compréhension des personnes atteintes de TSA», a déclaré Peled-Avron depuis son bureau en Israël. «Le contact social fait partie intégrante de notre vie, dans des événements heureux et tristes, et maintenant nous comprenons pourquoi tous ces événements pour certaines personnes ayant le spectre autistique, suscitent l’anxiété. »