Les enfants de la classe dâune petite fille de huit ans et demi Ă JĂ©rusalem nâaiment pas lâallergie sĂ©vĂšre dont elle souffre, car ils disent que cela les dĂ©rangent et ont donc dĂ©cidĂ© de la menacer. Au cours des derniĂšres semaines, elle a eu peur dâaller en cours et prĂ©fĂšre rester Ă la maison.
Depuis trois semaines maintenant, A. (le nom complet est pas rĂ©vĂ©lĂ©), ĂągĂ©e de huit ans et demi de JĂ©rusalem, ne va pas Ă lâĂ©cole. La raison : le harcĂšlement et les menaces des enfants dans la classe en raison du fait quâelle souffre dâune allergie mortelle.
Un des enfants a menacé que si A. atteignait la salle de classe, il lui couperait les cheveux. Dans une autre déclaration, il a écrit : « Meurs, nous te donnerons du lait dans ta bouche pour que tu meurs. »
La peur lâa submergĂ©e et elle est restĂ©e Ă la maison. Selon sa mĂšre, Sylvia, lâĂ©cole ne rĂ©pond pas Ă la situation difficile de sa fille.
Selon la mĂšre, le harcĂšlement se produit dans le contexte du fait que les enfants de la classe ne sont pas en mesure dâaccepter lâĂ©tat de santĂ© de sa fille et les restrictions quâils sont obligĂ©s dâendurer afin de prĂ©server sa vie.
 » Elle est allergique Ă plusieurs aliments : le lait, les sĂ©sames et les Ćufs », dit Sylvia, « qui a dĂ©cidĂ© quâelle mangerait dans une chambre stĂ©rile. AprĂšs le petit dĂ©jeuner, les Ă©lĂšves doivent se laver les mains, nettoyer les tables pour retourner en classe. Elle dit quâils ne se lavent jamais les mains, et ne lavent pas les tables, ni balayent le sol. »
Les rĂ©sultats de lâallergie peuvent ĂȘtre catastrophiques pour lâenfant, et un lĂ©ger contact peut dĂ©tĂ©riorer la situation. « Au bout de cinq secondes, elle commence Ă avoir la trachĂ©e-artĂšre enflĂ©e. Puis elle a besoin dâune seringue dâurgence, par un ambulancier, du MDA, et cela dĂ©pend de beaucoup de cas diffĂ©rents. Il y a trois mois, elle avait besoin dâune seringue dâurgence et, sur le chemin de lâhĂŽpital paramĂ©dical, il lâa injectĂ©e de nouveau, car elle nâavait plus dâair. La seringue ouvre la trachĂ©e et permet Ă lâair de passer. «Â
Selon Sylvia, les problĂšmes ne restent pas seulement dans les limites de la salle de classe. « Les parents ont dĂ©cidĂ© de ne pas lâinviter Ă lâanniversaire Ă cause des allergies, et les enfants et les parents nâabandonnent pas les pizzas, et pourtant A. vient, apporter un cadeau et sâen va ».
Il y a deux jours, lâenseignante de A. a dit Ă Sylvia, que sa fille ne retournerait pas Ă lâĂ©cole dĂšs que si elle ne sentira plus menacĂ©e. Dans dâautres cas, lâĂ©cole agit contre la violence mais pas pour la petite AâŠ
Il y a environ deux mois, un Ă©tudiant a jetĂ© une chaise sur un professeur. Suite Ă cela, toutes les Ă©coles de la ville ont protestĂ© contre le phĂ©nomĂšne. AprĂšs la dĂ©mission dâun assistant aprĂšs de violents incidents, lâun des Ă©tudiants a Ă©tĂ© suspendu et deux autres Ă©tudiants ont Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©s. «LâĂ©lĂšve blessĂ© a aussi des droits, pas moins quâun enseignant de classe», explique Sylvia.
Le MinistĂšre de lâEducation a rĂ©pondu : «Nous considĂ©rons lâaffaire trĂšs sĂ©rieusement, et il est notĂ© que la question est traitĂ©e par tous les organismes professionnels, y compris le psychologue scolaire, et que les rĂšglements de lâĂ©cole sur les allergies et les sensibilitĂ©s devraient ĂȘtre renouvelĂ©es. «Â
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
© 2025 â Tous droits rĂ©servĂ©s





