Un groupe de rabbins exhorte un politicien républicain de Kansas City à cesser de comparer l’avortement à l’Holocauste.
L’association rabbinique de Kansas City a écrit une lettre au sénateur d’État Steve Fitzgerald disant que ses mots «abusent envers la mémoire des victimes assassinées du régime nazi», a rapporté jeudi le Kansas City Star.
Fitzgerald, qui est candidat républicain pour un siège de la Chambre dans le 2ième district du Kansas, a comparé Planned Parenthood à un camp de concentration nazi et a soulevé l’infâme médecin nazi Josef Mengele dans un débat au sénat du Kansas sur un amendement impliquant un tissu fœtal avorté.
Fitzgerald a fait les commentaires de Planned Parenthood l’année dernière après qu’il ait été informé que quelqu’un avait fait un don à l’organisation en son nom. Il a comparé la logique d’un républicain modéré à celle de Mengele dans un débat controversé le mois dernier.
Le républicain conservateur de Leavenworth a déclaré qu’il prendrait les mots des rabbins «en considération et en délibération» mais ne s’engagerait pas à arrêter d’aborder les sujets de l’Holocauste pendant les débats sur l’avortement.
«Je ne pense pas que quiconque devrait accepter des limites arbitraires imposées à l’exercice de ses libertés», a-t-il déclaré au Star.
Note du blog : Durant la période de l’Holocauste, les femmes et les enfants assassinés, n’avaient aucun choix. L’avortement, découle du libre choix dans 95% des cas, de la personne qui le demande. Comparer l’avortement à un Holocauste, ne fait que diluer ce crime unique dans l’histoire.
Contre-note : « Si l’on se place du point de vues des victimes de l’avortement, c’est-à-dire les enfants, c’est évidemment, dans une certaine mesure, comparable à l’Holocauste, puisque tels les juifs assassinés par les nazis n’ayant aucun pouvoir sur leur sort, et n’ayant pas plus le choix, les enfants avortés sont également impuissants, sans défense et ne choisissent pas leur mort, on la leur impose tout aussi. »
Bien sûr je suis d’accord pour dire qu’il y a certains cas, très rares d’ailleurs, où l’avortement est une nécessité absolue.
Et le choix de l’enfant ? Qu’en fait-on ?