Pour rappel, un Olim retraité ou pas est exempté des impôts en Israël sur tout ce qu’il gagne à l’étranger pendant une dizaine d’années. Pour un retraité en Israel qui touche sa retraite en France, il paiera 0 shekels d’impôts pendant les dix premieres années de son Alya en Israel et n’est pas obligé non plus de déclarer ses revenus étrangers. C’est comme un touriste en Israel pendant 10 ans 🙂
Mais attention selon la convention fiscale entre Israël et la France, ce retraité est considéré comme un résident fiscal israélien des sa première année d’Alya. Si cette retraite est payée par une caisse privée, il ne sera imposé qu’en Israel et pas en France !
Article aimé par nos lecteursMais comme Israël ne vous demande rien pendant 10 ans, et bien la France aussi !
Mais attention si ce retraité reçoit sa retraite d’une caisse publique ( car le retraité est fonctionnaire) alors la convention demandera qu’il paie ses impôts en France, mais s’il décide d’abandonner sa nationalité francaise, il ne paiera plus d’impôts en France. Mais si il veut garder cette nationalité, il devra payer pendant les 10 ans les impôts à la France.
Peut on habiter en Israël mais déclarer seulement ses impôts en France ?
Pour le cas du fonctionnaire retraité c’est assez compliqué, car même en habitant la majeure partie de l’année en Israël, il faudra payer les impôts en France avant et après 10 ans !
Mais la bonne nouvelle est que le retraités – non fonctionnaire – apres 10 ans, ne seront pas obligé de payer des impôts en Israël (selon le plafond) et pourront profiter de ce droit fiscal en allant s’inscrire à une caisse d’impôts (il y en a 26) la plus proche de leur ville d’habitation si ils perçoivent une retraite de France ou d’ailleurs… mais tout dépendra aussi du plafond de sa retraite !
Après l’ouverture d’un dossier, Israël demandera une fois par an à ces retraités les revenus qu’ils gagnent…
Ce cas est aussi applicable pour un retraité qui ne passe pas par l’ambassade pour le transfert de sa retraite.