Après la signature de l’accord de cessez-le-feu entre les rebelles et le régime du président Assad, environ 20 000 réfugiés sont rentrés chez eux dans 13 villages et villes de la province de Deraa en Syrie, a rapporté RFE Kan se référant au Centre syrien pour la lutte pour les droits de l’homme. Le médiateur dans l’affaire n’est autre que la Russie.

Conformément aux termes de l’accord, les rebelles ont remis des armes lourdes aux représentants des troupes russes. Comme nous l’avons signalé la veille, les troupes gouvernementales du président Assad ont pris le contrôle des passages frontaliers à la frontière avec la Jordanie.

Réfugiés syriens près de la clôture
Photo:
AP

Dans le même temps, des dizaines de milliers de Syriens n’osent toujours pas rentrer chez eux car ils craignent que les forces gouvernementales ne tiennent pas compte de cet accord négocié par la Russie, comme cela a déjà eu lieu dans d’autres régions et où des centaines de personnes ont été arrêtées accusées de trahison.

La 11ème chaîne de la télévision israélienne, a cité une source de l’armée israélienne qui a affirmé que les forces de sécurité ont constaté que parmi les fugitifs, dans un camp de réfugiés à proximité de Quneitra sur le plateau du Golan syrien, il y  a de nombreux terroristes  infiltrés « du Hezbollah. » qui sont habillés en civil.

La source a ajouté qu’à ce stade, les « réfugiés terroristes » déguisés en civils sont relativement peu nombreux.

Pendant ce temps, le journal israélien Israel hayom a rapporté :  »  un scénario de cauchemar, se prépare dans le Golan, juste à la frontière avec Israël à cause de la présence des milices chiites iraniennes et des insurgés du           «  Hezbollah ». Au cours des 40 dernières années – depuis la conclusion de l’accord de cessez-le-feu en 1974 avec la Syrie- le plateau du Golan syrien était presque vide, et la frontière était calme, ce qu’elle doit  rester. »

Le premier avertissement fut en mai 2011, lorsque des milliers de Palestiniens, sans trop d’efforts, ont franchi la barrière du Golan et se sont infiltrés en Israël. Cette situation a entraîné la décision de construire une même structure défensive sur le Golan qu’avec la frontière avec l’Egypte. Aujourd’hui, la hauteur de la clôture en béton avec ses 7 mètres de hauteur est visible depuis les fenêtres des habitants du village druze de Majdal Shams.

Mais aujourd’hui, les unités de l’armée d’Assad s’installent dans cette région proche d’Israël, et la situation peut changer à tout moment : l’Iran et le Hezbollah sont les alliés les plus proches du président syrien. Et si les combattants du Hamas et du Jihad islamique ont tiré des roquettes depuis la bande de Gaza, non seulement sur Tel Aviv, mais aussi sur Khader, le Golan peut également créer une situation explosive. Dans ce cas, la prochaine guerre ne sera plus une «troisième guerre Libanaise», mais une guerre «syro-iranienne» contre Israël,  préviennent les experts..

 

1 COMMENTAIRE

  1. des membres du hezbollah et des soldats iraniens en guenilles avec des kalach , bof!!!
    y a pas de quoi fouetter un chat !!
    israel doit prevenir le hezbollah que toute riposte contre des attaques concernera aussi la zone hezb au liban !!