Bien que Netanyahu répète ses demandes pour le retrait complet des forces iraniennes de la Syrie, Israël a déjà réalisé que c’était un rêve impossible et, à contrecœur, est prêt à accepter une zone de plusieurs dizaines de kilomètres interdite à l’Iran et au Hezbollah. Un commentateur bien connu sur les affaires arabes Oded Granot a écrit à ce sujet mercredi dans le journal Israel-ayom .
Pendant ce temps, des sources de haut rang à Jérusalem ont rapporté que « la Russie fait des efforts pour détacher les forces iraniennes de la frontière israélo-syrienne ». Israël, à son tour, n’empêche pas les forces du régime syrien de prendre le contrôle de toute la région de la région du Bashan adjacente au Golan.
Il y a quelques semaines, les médias ont rapporté l’existence d’un tel accord mutuel entre Moscou et Jérusalem, mais il y a eu ensuite des dénégations.
Des diplomates étrangers ont informé le côté israélien, nous avons parlé de « Deal » russo-israélien en vertu de laquelle Israël ne soutiendra pas les adversaires d’Assad, et la Russie se chargeront du respect du traité en 1974 sur la délimitation des pouvoirs du Golan et de donner Jérusalem la liberté d’action contre la présence iranienne près du conflit israélo frontières.
Le journal « Haaretz » a rapporté qu’, avant le voyage à Moscou, Netanyahu a rencontré l’envoyé spécial de Poutine Alexander Lavrentiev et ministre adjoint des Affaires étrangères russe Sergueï Verchinine. Selon le communiqué du cabinet du Premier ministre, M. Netanyahu a réaffirmé qu’ « Israël ne tolérera pas la création de bases iraniennes dans une partie de la Syrie, et exigent le respect du traité sur la délimitation des frontieres. »
Pendant ce temps, la Russie essaie d’éviter la nécessité d’une pression directe sur Téhéran. Il y a une semaine, Sergei Lavrov a déclaré après une rencontre avec son homologue jordanien Ayman Safadi qu’«il serait tout à fait irréaliste» d’exiger le retrait complet de la Syrie de l’ ran, parce que « l’Iran est l’une des principales forces en Syrie et dans la région du Moyen – Orient dans son ensemble. »
Simultanément à Netanyahou, le conseiller de l’ayatollah Khamenei Ali Akbar Velayati est à Moscou a apporté à Poutine un message du souverain suprême de l’Iran qui rencontrera le président russe aujourd’hui, ce 12 juillet. Vilayati a conseillé de ne pas lier sa visite avec l’arrivée de Netanyanu et a appelé le Premier ministre israélien « une personne errante qui fait des déclarations déraisonnables et illogiques ».
Cette nuit,Tsahal a attaqué plusieurs cibles syriennes à Kuneitra, après l’intrusion d’un drone de ce pays en Israël.
Si l’IRAN s’installe en SYRIE , il y aura une nouvelle guerre entre musulmans car chacun veut devenir le CALIFE !!! et la RUSSIE sera acceptée vu qu’elle livre les armes !!!
La Russie ne fera rien pour mettre l’Iran hors de la Syrie, n’oublions pas que c’est sous la demande du président Bachar el-Assad que les Iraniens sont là, et non de leur propre chef. Israël n’a pas suffisamment de poids économique et de ressource naturelle face à des pays comme l’Iran ou la Syrie (ou tout est à reconstruire). Il est certain que Poutine pense avant tout aux entreprises russes, et il ne désire nullement se mettre l’Iran a dos sachant qu’en plus la Chine va investir des milliards de dollars dans le monde Arabe.