On peut découvrir au Liban, le tourisme version terroriste en plein essor.

Un immense parc d’attractions pour une « éternelle »  guerre. Ce «Musée de la Résistance» créé, il y a quelques années par la milice du Hezbollah au Liban, à environ 80 kilomètres au sud de Beyrouth, a déjà été visité par des centaines de milliers de visiteurs.
Des millions de dollars investis pour une mission claire: «. Celle de préserver les endroits où ont vécu les moudjahidin et montrer la résistance islamique contre l’ennemi israélien depuis l’occupation de Beyrouth en 1982″. Ainsi par exemple, on peut y voir le Merkava IV, la machine de guerre israélienne, l’enjeu central, avec son canon avec un nœud pour montrer sa défaite.
Le musée se réfère à une colline sur laquelle les moudjahidins étaient retranchés durant l’occupation israélienne du sud du Liban jusqu’en 2000. On y voit des chars, des barricades, des fils de fer barbelés, des mines et des bunkers.
Le site encourage le Hezbollah à développer «Le tourisme de résistance», et à garder la mémoire de trois décennies de lutte, mais aussi «nourrir» le «patrimoine spirituel» du mouvement. Un lieu «qui sert à approfondir le concept de martyr et expliquer son importance pour préserver la nation et le territoire », peut on lire sur son site.
Le Hezbollah est né en 1982 pour faire face aux forces israéliennes et a depuis été une présence constante dans la zone en raison de son activité armée, qui a fait que des pays comme le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l’Egypte et, bien sûr, Israël, le considère comme une organisation terroriste.
 

1 COMMENTAIRE

  1. Ces deux environnements cohabitent dans le musée? Je pense que c’est très important de transmettre les valeurs culturelles aux descendants. Mais comment a-t-on fait pour faire un noeu sur le bout de cette machine?