Malgré l’avenir incertain du secteur, le conseil d’administration de PepsiCo a accepté de payer 3,2 milliards de dollars pour l’entreprise israélienne, soit 300 millions de plus que la valeur de SodaStream à la Bourse de New York.
En vertu de l’accord conclu entre les deux sociétés, les Américains achètent toutes les actions de SodaStream au prix de 144 dollars la pièce, soit 32% de plus que leur prix des 30 derniers jours. Les deux principaux actionnaires de la société sont les sociétés américaines Fidelity (9,3%) et Renaissance Technologies (5,3%).
Le directeur général, Daniel Birnboim, s’est empressé de rassurer : toutes les entreprises de la société resteront en Israël, et même une nouvelle usine ouvrira dans le Néguev. PepsiCo, pour sa part, s’est engagé à maintenir la production en Israël pour au moins les 15 prochaines années.
Récemment, Sodastream a publié une publicité créative et drôle qui n’a pas été sans mots forts en russe :
Les produits SodaStream sont vendus dans 80 000 magasins dans 45 pays. Son revenu en 2017 était de 1,88 milliard de shekels.
PepsiCo vend ses produits dans 200 pays et son chiffre d’affaires annuel s’est élevé à 63 milliards de dollars l’an dernier.
En 2014, l’entreprise a été la cible du mouvement de boycott d’Israël, l’une des 13 usines de la société étant derrière la « ligne verte ». Les magasins européens ont commencé à boycotter les machines à soda SodaStream et, par conséquent, l’entreprise a dû fermer l’usine de Maale Adumim, où la plupart des travailleurs de l’Autorité palestinienne travaillaient. Maintenant, l’usine travaille à Leavim (Néguev).
A réinvestir dans d’autres futures success story israéliennes !