Le président Barack Obama va continuer a gouverner les État-Unis, pendants 4 longues  années. Ce mardi  soir il a gagné contre l’ancien gouverneur du Massachusetts Mitt Romney et prévaut en dépit d’une faiblesse de l’économie américaine qui a commencé lors de son premier mandat touchant en particulier la classe moyenne.

« Ce qui s’est passé est grâce à vous. Merci « c’est ce que l’on pouvait lire sur le compte Twitter d’Obama pour célébrait les quatre ans à la Maison Blanche.

Après la plus coûteuse – et sans doute la plus agressive – des campagnes dans l’histoire américaine, le gouvernement semblait divisé.

Les démocrates ont conservé le contrôle du Sénat avec une facilité surprenante. Romney a recu un vote populaire, avec 47,5 millions de voix, et 47,3 millions  pour Obama. La participation des votes fut de 70 % dans l’ensemble des circonscriptions du pays.

Obama a reçu une marge non négligeable dans cette bataille électorale. Il a remporté l’Ohio, le Wisconsin, en Virginie, dans l’Iowa, le New Hampshire, le Colorado et le Nevada, sept des neuf circonscriptions  où les concurrents et leurs alliés ont versé près de 1 milliard de dollars dans les publicités télévisées et les duels.

Quand à Romney du Massachusetts, sa campagne a été infructueuse.Il a gagné surtout en  Caroline du Nord.

Les Américains semblent avoir accordé à Barack Obama le bénéfice du doute en matière économique, mais le président réélu ne semble pas avoir de recettes supplémentaires à leur proposer pour vaincre le chômage et favoriser la croissance.

« Obama va devoir régler un certain nombre de ces problèmes budgétaires pour remettre rapidement l’économie en mouvement », explique Mark Zandi, chef économiste de Moody’s Analytics. « S’il n’y arrive pas, nous serons coincés. »

L’Etat fédéral, lui, continue d’emprunter des montants considérés comme insoutenables et sa dette dépasse désormais 16.000 milliards de dollars.

« Nous évoluons dans une économie mondialisée et la croissance économique ne dispose pas d’un moteur mondial solide. C’est un problème qu’Obama ne peut pas régler aisément », selon Adolfo Laurenti. Chef économiste adjoint de Mesirow Financial à Chicago.