L’AIPAC appelle à une réévaluation des relations américaines avec les «Palestiniens» à la lumière de la tactique de l’ONU. Ils ont raison. Mais les chances que cela se produise ne sont pas bonnes. En outre, il aurait fallu réagir dès qu’il était clair que les «Palestiniens» ne comptaient pas reculer devant l’ONU.
L’American Israel Public Affairs Committee a appelé à un « examen complet » de la relation des États-Unis auprès de l’Organisation de la libération de la Palestine, y compris la fermeture de son bureau à Washington, dans le sillage de son statut d’un état non membre de l’Organisation des Nations Unies.
« En demandant cette action, le Président de l’OLP Mahmoud Abbas a effectivement tourné le dos à des négociations avec Israël et a détruit sa crédibilité en tant que personne intéressée par un processus de paix sérieux», selon l’AIPAC dans un communiqué auprès de l’Assemblée générale des Nations ce jeudi lors du vote massif de 138 pays contre à 9 et 41 abstentions.
Un certain nombre de projets de loi actuellement sont à l’étude et pourrait toutefois étendre ces sanctions à l’Autorité palestinienne et à l’Organisation des Nations Unies.