Un rapport publié dans le quotidien koweïtien Al-Seyassah affirme que les Gardes révolutionnaires iraniens vont utiliser des armes chimiques au nom de Assad au moment voulu. Et lorsque les gouvernement de Assad en donnera l’ordre.
Le leader sadriste irakien politico-militaire du régime syrien et les factions de sécurité sont de plus en désespérée que les rebelles convergent vers Damas, et ils annoncent que le régime n’hésitera pas à utiliser « toute arme » contre l’opposition, selon Al-Seyassah.
Cette faction, dirigée par le général Ali Mamlouk, conseiller spécial de sécurité d’Assad et ancien chef de la Direction générale de la sécurité (GID), mais aussi son adjoint le général Abdel-Fateh Qudsiya, Mohammed Dib Zaitoun, chef du renseignement militaire, Rafiq Shahada, et le général Rustom Ghazali le chef de la Direction de la sécurité politique, pensent qu’une telle initiative pourrait aider à réprimer la révolte une fois pour toutes.
La majorité des chefs militaires de la Syrie et du ministère de la Défense ont mis en garde, cependant, que si l’armée elle-même a recours à des armes chimiques contre les rebelles cette décision peut entrainer la « désintégration complète» du gouvernement de Assad et ils ne veulent pas être directement impliqués dans l’utilisation de telles armes selon la source Al-Seyassah.
Mamlouk, Qudsiya et Zaitoun ont proposé que des unités spéciales des Gardes revolutionnaires en Iran , plutôt que l’armée syrienne, seront plus aptes à exécuter les ordres des chefs de sécurité et d’utiliser des armes chimiques, selon la même source.
Selon Al-Seyassah, la source irakienne a déclaré que l’Iran a discuté de l’utilisation d’armes chimiques avec Moscou et Téhéran.
Moscou estime que le régime syrien pourrait recourir à un usage limité des armes chimiques comme un moyen de dissuasion pour que Damas ne tombe pas entre les mains de l’opposition armée, en particulier dans la banlieue de Douma, Moadamiyeh, Zamalka et Kafr Batna, où il y a des groupes armés, y compris ceux plus affilié au Front Al-Nusra (Jabhat al-Nusra), selon la même source.
Le Front Al-Nusra est un bastion de mouvement terroriste de al-Qaida sunnite et djihadiste affiliée à un groupe paramilitaire, qui a revendiqué la responsabilité de plusieurs attentats suicide, notamment à Damas et à Alep. Les États-Unis ont désigné le groupe comme une organisation terroriste étrangère en raison de ses liens avec Al-Qaida.
Selon Al-Seyassah, Assad pourrait bien décider d’utiliser des armes chimiques dans une opération initiale limitée, mais que l’utilisation pourrait être étendue en fonction des circonstances et des résultats.