Israël ne permet pas Ahed Tamimi et sa famille de traverser la frontière et aller en Jordanie a annoncé aujourd’hui (vendredi), l’agence de nouvelles turque Andolu, selon père de la jeune femme, qui est devenue un symbole de la « résistance » (ou plutôt fait appel au terrorisme) à l’armée de Tsahal.
Bassim Tamimi a déclaré à l’agence de presse turque que la famille prévoyait d’arriver en Europe après avoir traversé la frontière en Jordanie et participé à plusieurs événements et discussions sur « la résistance à l’occupation » et l’arrestation de Tamimi en Israël.
Cependant, les autorités palestiniennes les ont informés qu’Israël ne leur permettait pas de quitter le pays. Ils ont prévu de traverser la frontière en Jordanie aujourd’hui. On ne leur a pas dit quelle était la raison du refus israélien.
Tamimi, 17 ans, et sa cousine Noor Tamimi, 21 ans, ont battues en décembre un commandant de la brigade régionale et un soldat dans le village de Nabi Saleh. Tamimi a été reconnu coupable dans une affaire de plaidoyer d’agression contre l’officier, d’incitation et deux incidents précédents d’interférence avec les forces de Tsahal. L’accord de plaidoyer, signé entre les avocats de la fille palestinienne, a été approuvé en Mars à la cour militaire d’Ofer avec une peine de prison et une amende de 5000 Shekels.
La mère de Tamimi, Nariman, et son cousin Noor ont également été condamnés pour incitation, dérangement d’un soldat et attaque contre un soldat. La mère a été condamnée à huit mois de prison et à une amende de 6 000 NIS. Nur Tamimi a été condamnée à des peines de prison avec sursis et à une amende de 2 000 NIS. Le 29 juillet, Ahed Tamimi et sa mère ont été libérées de prison, où elles ont passé huit mois.
En 2012, la municipalité d’Istanbul a décerné le prestigieux « prix Courage » après s’être opposé à l’arrestation de ses frères par des soldats de Tsahal.