Beaucoup a été dit au sujet de la demande d’Israël de retirer les forces iraniennes en Syrie, dans certains cas, le retrait de tel ou tel nombre de kilomètres de la frontière avec Israël, mais selon le journal « Al jarida » l’Iran agit pour rester en Syrie, et pour toujours, en créant une force de pouvoir locale telle que le Hezbollah au Liban ou Alshad al-Shaabi en Irak.
Le journal cite un haut responsable de gardiens de la révolution qui a rapporté que l’introduction de l’ « axe de résistance » pendant des années en Syrie, et la Force Qods a mis en place des infrastructures pour une milice composée principalement de citoyens syriens, et divers groupes ethniques face aux forces étrangères en Syrie’ .
L’influence iranienne a déjà commencé dans les sociétés d’ingénierie et d’infrastructure aux côtés des services de santé et d’éducation. Dans le même temps, des personnes ont déjà été recrutées dans ce mouvement, dont le nom n’a pas encore été annoncé, chacun pourra gagner entre 100 et des milliers de dollars, selon son statut dans l’organisation. Les mêmes recrues s’entraînent à utiliser des armes pour protéger les gardiens de la révolution et le Hezbollah.
La source a indiqué que ces derniers mois, ils on recrutés des milliers de terroristes à Dir Alzor et la région de Daraa récemment conquises par la police, en passant par un recrutement qui a dépassé toutes les attentes, probablement en raison de la situation difficile dans laquelle les résidents vivent dans cette région.
Entre autres choses, des Syriens déracinés pendant la guerre ont également été recrutés et retournent maintenant chez eux, y compris ceux qui ont fui au Liban. La source parle de tentatives de recrutement des résidents des hauteurs syriennes du Golan pour intensifier les attaques contre Israël, mais là, ils rencontrent des ‘difficultés’ à le faire. Après la création de l’organisation, les Iraniens n’auront plus à quitter la Syrie ou les milices étrangères.
Selon la source qui se reflète également dans l’accord signé dans la défense iranienne lors de la visite du ministre à Damas le mois dernier, cet accord non déclaré va entrainer une nouvelle vague d’intensifications des interventions israéliennes et américaines juste avant la fin de la guerre en Syrie.