Cette libération inattendue est aussi stupéfiante que son arnaque du siècle, celle dont tout le monde connaît, l’arnaque au CO2.

Gad Chetrit ou Gérard Chetrit a été condamné au mois de mai dernier à huit ans de prison et 10 millions d’euros d’amende suite au détournement de 385 millions d’euros par le biais d’une simple escroquerie à la TVA sur le marché des droits à polluer.

Ce début du mois de septembre dernier (le 3), le détenu Gérard Chetrit devait être présenté à un juge pour examiner sa demande de mise en liberté et la justice avait deux mois pour le convoquer.

Mais le délai administratif en France qui est connu pour être très long, a convoqué Mr Chetrit seulement le dernier jour des deux mois du délai imparti. Ce fut la première erreur, suivie par une seconde, qui n’était autre que le fourgon cellulaire qui n’était pas adapté au détenu pour des raisons de santé.

Conclusion, Mr Chetrit ne pouvait monter à bord et a dû attendre un véhicule spécialisé qui troisième erreur, n’est jamais venu.

Selon son avocat, Me Erick Campana, Gad a donc été oublié et « automa-tiquement libéré le jour même » et a quitté tranquillement et en toute légalité le Centre Pénitentiaire de Meaux-Chauconin, après deux ans et demi de détention.

Bien évidement la justice française tente de se rattraper par un contrôle judiciaire pour lequel Gad Chetrit devra « pointer » deux fois par semaine dans un commissariat de police, avec interdiction de quitter le territoire. La justice a formé un pourvoi en cassation, rapporte Le Point.