Cette semaine risque d’être difficile pour les partis Likoud et Shas qui se retrouvent dépendant de Yair Lapid et son parti Yesh Atid qui a gagné la seconde place à la Knesset et qui a bien l’intention de faire respecter ses objectifs de campagne.

Résumé d’une négociation quasi impossible selon nos dernières informations :

Premier obstacle dans les négociations de coalition, le parti Yesh Atid a averti que « leur parti ne fera aucun compromis » concernant les  » trois principes »  :

1- L’enrôlement des Haredim à l’armée

2- La réduction du gouvernement et de nouvelles négociations politiques

3- Les concessions seront «clarifiées » par le partie Lapid

C’est une triple menace que Lapid envoi au Likoud ce week-end car la réponse décisive tant attendue est tombée ce matin du président de Yesh Atid, Yair Lapid. En effet, le responsables du parti ont déclaré hier soir sur Maariv qu’ils ne ferait pas de compromis sur les questions qui ont définis son parti:

«Nous ne compromettront pas d’un pouce nos objectifs, même si nous devons passer dans l’opposition,» a t il dit.

« Si le Likoud décide que nous passeront dans l’opposition, nous le ferons. » Yair Lapid – Photo: Yossi Aloni

Ces trois sujets principaux sont pour le fils de l’ancien gauchiste, sa ligne rouge. Le motif de cette exigence est le fait que ces trois points font partie des racines de son parti « Yesh Atid » :

« Le système politique ne se rend pas compte qu’il y a un venir, et un changement possible. Nous n’avons aucun problème à aller vers l’opposition. Les politiciens doivent le comprendre. Rien ne se fait dans les coulisses et il n’y a pas deux langages. Nous ne disons pas une chose et son contraire. »

Le partie a clairement dit hier que d’autres questions pourront être flexibles :

« Nous n’avons pas demandé la modification des prix des logements et  résoudre d’autres problèmes qui sont à l’ordre du jour », expliquent-ils. « Mais l’égalité de la charge (armée pour les haredim), une réduction du nombre de ministres et les négociations politiques sont nos principes de base. »

Malgré tout, il semble que le projet concernant l’enrôlement des étudiants en yéchiva sera ouvert à la négociation est le nombre de jeunes haredim continueront à bénéficier d’exemptions cinq ans après le programme de transition prescrite.

Les négociations de coalition entre les ultra-orthodoxes ,  Shas et United Torah Judaism, se décideront selon la question du financement qui est une barrière entre les deux partis religieux aujourd’hui. Les deux parties s’efforcent de  former un front uni pour essayer d’annuler le recrutement des ultra-orthodoxe :

« Shas nous propose de créer une équipe commune et composé de représentants des deux parties pour les prochaines négociations avec le Premier ministre, « a dit Moshe Gafni. »

Selon les décisions du remplacement de la loi Tal , l’âge de l’exemption pour les haredim va baisser de 28 à 26 ans dans la première étape, et en 2016 le nombre de recrues pour le service militaire et civil – National sera entre 2400 à 6000.

Le ministère de la Défense va développer un service personnalisé pour  les besoins des ultra-orthodoxes :

« Il sera possible pour les Haredim de retarder le service si le nombre des études en  Torah sera de 45 heures par semaine. Ceux qui ne respecteront pas ce quota d’étude religieuse devront rentrer à l’armée ou seront puni par la loi. »

Yaalon suggère que les étrangers comme les étudiants de yeshiva qui ne répondent pas aux exigences de service devront s’attendre à des  sanctions et se verront attribuer une indemnité à payer.
Meir Porush de United Torah Judaism a dit hier soir: « Nous exigeons que ceux qui veulent apprendre et étudier la Thora pourront retarder le service militaire. Si vous essayez de plier les Haredim nous allons vers un profond désaccord. «