Le vendredi 12 octobre 2018 a été particulièrement violent à la frontière de la bande de Gaza. Environ 15.000 personnes ont participé à des manifestations au cours desquelles sept Palestiniens ont été tués et 250 blessés. Un incident particulièrement grave s’est produit aux environs de Bureij, dans le centre de Gaza.
Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, a fait une apparition-surprise à l’une des manifestations, attisant davantage les flammes.
Le Hamas a annoncé le 13 Octobre 2018, qu’il répondait à des incidents violents à la frontière de Gaza, déclarant : « Le peuple palestinien a un arsenal stratégique de l’héroïsme sans fin et la capacité de combat, ce qui rend la tentative de l’occupation à la conquête impossible. »
L’annonce se poursuit : « La grande lutte à la frontière de Gaza témoigne de réels progrès dans la résistance à l’ennemi à bout portant. »
Une enquête de l’armée israélienne a révélé que des Palestiniens avaient fait exploser un important engin explosif sur la barrière frontalière. Les explosifs ont creusé un grand trou dans la clôture, à travers lequel environ 20 terroristes se sont infiltrés en Israël sous le couvert d’un épais nuage de fumée créé par des pneus en feu. Une force de Tsahal leur a tiré dessus pour les repousser. La plupart d’entre eux sont rentrés à Gaza, mais trois d’entre eux ont continué d’avancer vers un avant-poste militaire, où ils ont été abattus.
Il semble qu’il s’agisse d’une tentative pour tester la réaction de Tsahal et savoir si une attaque meurtrière ou un enlèvement de soldats à la frontière de Gaza pourraient être menés afin de modifier l’équilibre du conflit, donnant ainsi l’avantage au Hamas. Après avoir enlevé des soldats, les Palestiniens exigeraient la levée totale de l’embargo sur la bande de Gaza.