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Il semble que la politique pour certains devient le totalitarisme, de la dictature et un manque profond du respect face à l’autorité du pays.

Ce mardi matin, le siège du parti de la « France insoumise » situé au  Xe arrondissement de Paris a été perquisitionné par des policiers, accompagné du substitut du procureur de la République. Mais Jean Luc Melanchon a tenté d’empêcher le travail des fonctionnaires et d’entrer dans le local pourtant interdit pendant la perquisition.

La scène a été filmée et diffusée par l’émission « Quotidien » de TMC . Pour rappel, des perquisitions se sont déroulées ce mardi dans le cadre de deux enquêtes préliminaires, sur les comptes de campagne de la présidentielle 2017 et sur les assistants de Jean-Luc Mélenchon au Parlement européen.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Un journaliste du nom de Rachid Laïreche, a filmé la scène et l’on voit Jean-Luc Mélenchon dans un état limite épileptique, n’arrivant plus à se maîtriser qui fait appel à ses membres du parti et tentant de forcer la porte du siège de son mouvement dans une émeute , s’en prenant violemment à un policier.

Mélanchon tente de provoquer le policier en lui collant son visage sur le sien, tandis que la perquisition est toujours en cours.

Il se défend d’être un lui même « la République » :

« Je suis un parlementaire, vous ne me touchez pas ! Vous n’avez pas à m’empêcher de rentrer dans mon local ! Nous ne sommes pas des voyous »

« Enfoncez la porte, camarades !  La République, c’est moi ! C’est moi qui suis parlementaire ! Vous êtes la police républicaine ou une bande ? Vous savez qui je suis ? Enfoncez la porte, camarades ! » poursuit Jean-Luc Mélenchon .

Le député des Bouches-du-Rhône et président du groupe LFI à l’Assemblée nationale parvient finalement à pénétrer à l’intérieur du siège, par une autre porte qui était ouverte juste à côté 🙂 Limite absurde !.

« Hey je suis député moi Monsieur ! »

Apres être entré dans le local, la violence augmente et cette fois ci, une bousculade débute entre les policiers et l’un des collaborateurs de Jean-Luc Mélenchon qui a été neutralisé au sol, alors que le policier semblait acculé et que la perquisition était toujours en cours.

C’est au tour d’Alexis Corbière, député de Seine-Saint-Denis qui s’en prend à son tour au policier. « Prenez des photos ! Prenez des photos ! Vous êtes violent Monsieur ! » hurle-t-il. « Hey je suis député moi Monsieur ! […] On ne touche pas à mes camarades ! » poursuit-il.

L’émeute continue et ce sont les députés et des militants de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon qui entrent finalement à l’intérieur du local, face à plusieurs policiers. La perquisition se transforme alors… en scène de catch.!

Et le cerise sur le gâteau, est lorsque Jean-Luc Mélenchon s’en prend au substitut du procureur de la République :

« Non, vous ne me donnez pas d’ordres, ni de consignes ! » lui déclare-t-il, avant de le pousser des deux mains. Un policier s’interpose et tient à distance le président du groupe LFI. « Allez vas-y essaye pour voir, essaye de me pousser pour voir ! » avertit cette fois le député.

« C’est le procureur qui ne fait pas la justice là ! » poursuit M. Mélenchon. « Je veux simplement discuter calmement avec vous » répond le substitut du procureur de la République.

Pour rappel, l’article 26 de la Constitution qui prévoit l’immunité parlementaire, empêche toute arrestation ou privation de liberté d’un député, mais n’interdit pas la perquisition de son domicile, autorisée par un juge des libertés et de la détention.