Le week-end a vu encore plus de violence palestinienne à la frontière de Gaza. Tandis que les médias internationaux continuent de qualifier les événements qui s’y déroulent de « protestations », la réalité est bien plus grave.

La protestation commence à peine à décrire les 14 000 Palestiniens qui encerclent les clôtures frontalières,  brûlent des pneus et lancent des pierres, des bombes incendiaires et des grenades sur les soldats des FDI stationnés au sommet de monticules de terre de l’autre côté de la barrière, comme ce fut le cas vendredi 12 octobre.

À la suite de ces émeutes, sept Palestiniens ont été tués, dont trois qui ont franchi la barrière de la frontière et se sont dirigés vers les soldats des FDI. Le chiffre de sept morts a été publié par le ministère de la Santé de Gaza contrôlé par le Hamas.

C’est une chose de remettre en question le nombre de victimes palestiniennes venant du Hamas, qui a tout intérêt à gonfler les chiffres. C’est tout autre chose lorsqu’un média multiplie ces chiffres.

Euronews a  clairement  des difficultés avec les calculs, ainsi que la distinction entre les manifestations et les émeutes.