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Les responsables israéliens ont refusé de poursuivre le dialogue avec les responsables internationaux, y compris l’Egypte, à la suite d’un barrage de plus de 400 missiles, obus de mortier et roquettes lancés par le Hamas sur des civils israéliens de Gaza en moins de 24 heures.

Le Cabinet de sécurité s’est réuni mardi matin à 9 heures pour recevoir un briefing militaire, à la suite d’une nuit durant laquelle des attaques à la roquette se sont succédées.

Les membres du Cabinet de sécurité – parmi lesquels le Premier ministre, le chef d’état-major des FDI, le ministre de la Défense, les responsables des agences de renseignement et d’autres agences de sécurité – ont discuté de la prochaine étape face à l’intensification des menaces du Hamas qui a averti les habitants d’Ashkelon d’évacuer la ville «pour leur propre sécurité».

Bien que les médiateurs internationaux aient exhorté Israël et le Hamas de faire preuve de «retenue» face à la recrudescence des tirs de roquettes, les ministres israéliens ont pressé le Premier ministre Benjamin Netanyahu -qui, à ce jour, hésitait- de passer à une situation de guerre permettant à l’armée israélienne d’intensifier sa réponse militaire aux hostilités de Gaza.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Nickolay Mladenov, Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, a écrit dans un article sur Twitter : «#UN travaille en étroite collaboration avec #Egypte et toutes les parties concernées pour veiller à ce que #Gaza se retire du bord du gouffre. L’escalade des dernières 24 heures est extrêmement dangereuse et imprudente. Les roquettes doivent ARRÊTER, la contention doit être montrée par tous ! Aucun effort ne doit être épargné pour inverser la spirale de la violence ».

Mais, bien que Mladenov ait semblé frénétique devant le choix du Hamas, le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi n’a pas semblé partager ses craintes. Il a tweeté calmement qu’il était arrivé à Palerme pour une visite de deux jours en Italie.

Les États-Unis ont clairement indiqué qu’ils soutenaient la décision d’Israël de prendre des mesures de représailles après six mois d’incendies criminels, de violences sur la barrière de sécurité, d’innombrables tentatives d’assaillir la frontière et d’attaquer les soldats et civils israéliens. Plus de la moitié des forêts et des cultures israéliennes, dans le Néguev occidental, ont été complètement détruites par le feu au cours des six derniers mois.

Au cours des dernières 24 heures, plus de 400 roquettes, missiles et obus de mortier ont été tirés sur des civils israéliens du sud – tuant deux civils innocents et en blessant au moins 67 autres – tout en détruisant, au-delà de ces vies, d’innombrables bâtiments, véhicules et commerces.

«Les activités des membres du Hamas continuent de prouver qu’ils ne se soucient pas vraiment des Palestiniens de Gaza et que leur seul intérêt est de les utiliser à des fins politiques. « Même la vie des Palestiniens ne semble pas avoir d’importance pour le Hamas », a écrit Jason Greenblatt, Représentant spécial des États-Unis pour les négociations internationales, dans un article publié sur le réseau social Twitter.

«Le monde est fatigué de la violence du Hamas et autres mauvais acteurs à Gaza. Cette violence empêche toute aide réelle à la population passive de Gaza.