La police égyptienne a « accidentellement » tiré des coups de feu sur une jeep de l’armée israélienne près de la frontière ce week-end, selon une première enquête sur cet incident, a annoncé mercredi l’armée.

Samedi soir, un commandant de bataillon de l’une des unités gardant la frontière israélo-égyptienne a signalé des coups de feu tirés vers sa jeep, ne blessant ni endommageant le véhicule.

Une enquête initiale sur les tirs des forces de défense israéliennes a révélé que les tirs étaient tirés d’une unité de la police égyptienne stationnée à proximité.

Un porte-parole de l’armée a déclaré que les coups de feu semblaient avoir été tirés « accidentellement », mais il n’était pas clair pour l’instant si les soldats égyptiens avaient mal identifié le véhicule militaire israélien ou s’il s’agissait d’un tir raté.

« Nous ne pensons pas que c’était délibérément contre Israël », a déclaré le porte-parole de Tsahal.

Le porte-parole de l’armée a souligné qu’il s’agissait d’un incident « exceptionnel » sur une frontière généralement relativement calme en matière de violence. La contrebande et d’autres types d’activités criminelles se produisent régulièrement le long de la frontière israélo-égyptienne.

En janvier, les forces de sécurité israéliennes et égyptiennes se sont engagées dans ce que la police des frontières a qualifié de «bataille» armée contre des trafiquants de drogue lors d’une tentative de contrebande à grande échelle au-dessus de la barrière de Sinaï, dimanche soir, ayant entraîné la mort d’un suspect.

Un mois plus tard, la police israélienne a arrêté 20 personnes soupçonnées de trafic de drogue dans la ville bédouine de Bir Hadaj, accusées d’être des patrouilles des FDI afin de se rendre à la frontière égyptienne pour recevoir leur cargaison illicite.