L’Assemblée générale des Nations Unies a approuvé six résolutions anti-israéliennes, dont deux rejetant les liens entre Juifs et le Mont du Temple et Jérusalem.

Le mont du Temple est l’emplacement des deux anciens temples juifs, qui se trouvaient sur le site de la vieille ville de Jérusalem pendant près de mille ans et pourtant l’ONU pense autrement…

Les résolutions ont été adoptées vendredi.

La résolution sur Jérusalem, qui fait référence au mont du Temple uniquement par son nom arabe, Haram al-Sharif, stipule que, sous l’administration israélienne de Jérusalem, la liberté de religion est absente. Elle a été adoptée par 148 voix contre 11 et 14 abstentions.

D’autres résolutions traitaient notamment du «Golan syrien», de la «Division des droits des Palestiniens du Secrétariat» et du «Règlement pacifique de la question de Palestine».

Le mont du Temple est administré par le Waqf, une fiducie religieuse gérée et financée par la Jordanie. Le site est consacré au judaïsme et à l’islam et constitue un point tournant majeur dans le conflit israélo-palestinien.

Selon le statu quo en vigueur au mont du Temple, les musulmans jouissent de tous les droits de prière sur le site, tandis que les juifs sont autorisés à se rendre mais ne peuvent pas prier. Les visites de juifs religieux sont étroitement surveillées par une escorte de police et des représentants du Waqf afin de garantir le respect du règlement.

L’Assemblée générale doit voter jeudi sur une résolution parrainée par les États-Unis condamnant le Hamas pour «attaques indiscriminées contre des civils et pour rôle primordial dans la détérioration de la situation humanitaire et économique à Gaza, et mesures visant à restreindre la liberté d’expression et à faire taire la dissidence politique».