Le Honduras et Israël sont à un stade avancé des négociations concernant le transfert de l’ambassade du pays d’Amérique centrale à Jérusalem, et une structure à cet effet pourrait même être envisagée, selon un rapport de presse israélienne.

Toutefois, le Honduras a imposé certaines conditions au gouvernement israélien, qui a présenté le directeur du ministère des Affaires étrangères, Yuval Rotem, et le vice-ministre de la même agence, Tzipi Hotovely.

Le président du Honduras, Juan Orlando Hernández, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ont tenu un appel téléphonique à ce sujet cette semaine. Le gouvernement du premier ministre a envoyé à cet effet à Israël un conseiller du président, deux anciens ministres des Affaires étrangères et l’actuel vice-ministre des Affaires étrangères.

Les conditions que le groupe aurait présentées à Israël sont les suivantes :

– Ouverture d’une représentation israélienne au Honduras (fermée depuis les années 90)
– Approfondissement des liens économiques
– Aide à la technologie cybernétique et à la lutte contre le crime
– Aide d’experts israéliens dans les domaines de l’eau et de l’agriculture pour le Honduras

Mais selon des sources du ministère des Affaires étrangères d’Israël consulté par Hadashot, le principal intérêt du gouvernement de Hernandez est qu’Israël serve de canal pour un contact plus proche de l’administration de Donald Trump.

Une rencontre entre Netanyahu et Hernandez pourrait avoir lieu la semaine prochaine, selon le rapport, dans le cadre de l’investiture du nouveau président élu du Brésil, Jair Bolsonaro, qui a promis de déplacer l’ambassade de son pays en Israël depuis Tel Aviv vers Jérusalem, ce qui en ferait le 4ème pays dans le monde à mener à terme le mouvement, après les États-Unis, le Guatemala et le Paraguay, bien que le gouvernement de ce dernier pays ait annulé la décision.