Razak Zargui, un photographe de presse tunisien, s’est immolé par le feu pour protester contre la situation économique du pays.
Dans le cadre des manifestations marquant le huitième anniversaire du début du Printemps arabe, de grandes manifestations ont eu lieu dans la ville de Qasrin, dans l’ouest du pays. Des témoins oculaires ont déclaré qu’après la tragédie de Razak Zargui dans la ville de Kasrin, des affrontements ont éclaté entre les forces de sécurité et les manifestants.
Il y a huit ans, Mohammed Bouazizi, lui aussi tunisien, s’est immolé par le feu lors d’un événement qui a abouti aux manifestations du Printemps arabe.
« C’est un appel aux habitants de Kasrin, je vais mener la révolution moi-même », a-t-il déclaré dans une vidéo postée sur Facebook avant sa mort.
احتجاجا على الاوضاع المعيشية، وعلى الترهيب عبر عمليات ارهابية (مفبركة لتخويف أبناء مدينة القصرين) في #تونس، أشعل الصحفي #عبدالرزاق_رزقي #النار في جسده.. ورحل تاركا خلفه زوجة وطفلين، وغضب متصاعد في #القصرين بحسب #عواجل اخبارية. pic.twitter.com/fb5KpiAzih
— عـلـي شـــنـدب (@Ali_Chendeb) December 24, 2018