Le bac pour ‘haredim : « je ne pouvais pas Ă©tudier que de la gmara »

« Je ne pouvais pas Ă©tudier la Guemara dix heures par jour. Je rĂȘve d’ĂȘtre PDG de Cisco » a dĂ©clarĂ© un jeune ba’hour yĂ©chiva.

En ce moment un des sujets qui fait du bruit en IsraĂ«l est la place des ‘harĂ©dim dans la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne. Doivent-ils travailler, faire l’armĂ©e, abandonner l’étude de la Torah, Ă  D.ieu ne plaise ?

Nous ne voulons pas ici dĂ©battre sur ce sujet car ce n’est pas l’endroit appropriĂ©, seulement donner une des solutions possibles qu’a mis en place le ministĂšre de l’éducation israĂ©lien.

En IsraĂ«l, ce sont « quelques » Ă©lĂšves qui n’arrivent pas Ă  Ă©tudier la Torah toute la journĂ©e et aimeraient pouvoir continuer les Ă©tudes de ‘hol, tout en Ă©tudiant la Torah.

« Je ne pouvais pas Ă©tudier la Guemara dix heures par jour. Je rĂȘve d’ĂȘtre PDG de Cisco » a dĂ©clarĂ© un jeune Haredi de 16 ans. D’aprĂšs lui il y a des personnes qui peuvent Ă©tudier pendant 10 heures par jours la Guemara, alors que pour d’autres c’est plus compliquĂ©. Mais jusqu’à aujourd’hui, aucun programme ne leurs convenait, pas assez religieux ou trop d’étude de Torah.

De plus aucune structure ne pouvait accepter ces Ă©tudiants car, malgrĂ© leur force de raisonnement qu’ils ont acquis grĂące Ă  l’étude de la Torah, ces Ă©tudiants ont un bagage scolaire assez faible, et ne peuvent intĂ©grer un programme scolaire « normal ».

Mais l’annĂ©e derniĂšre le ministĂšre de l’éducation a montĂ© un projet pour ces jeunes adolescents. En 2011 c’est en tout 15 classes qui ce sont ouvertes. Ces jeunes ‘harĂ©dim Ă©tudient 36 heures par semaine, la grande partie des heures est consacrĂ©e Ă  l’apprentissage des mathĂ©matiques et de l’anglais pour que les Ă©lĂšves puissent se prĂ©senter aux Ă©preuves du bagrout, 12 heures sont consacrĂ©es aux matiĂšres technologiques, comme l’électricitĂ© ou l’informatique, et bien sĂ»r une grande partie est consacrĂ©e Ă  l’étude de la Torah.

Le but de ce programme est de permettre à ces garçons  de terminer leurs études et de rentrer dans le monde du travail tout en restant dans un cadre qui leurs convient.

Pour l’annĂ©e 2013, c’est 42 classes qui ce sont ouvertes, ce qui a permis Ă  plusieurs enfants de s’épanouir dans un cadre religieux.

En voyant ce programme nous remarquons que tout est une question de comprĂ©hension de l’autre. C’est en essayant de comprendre l’autre que nous pourrons faire avancer les choses. Rien ne sert d’imposer un style de vie Ă  quelqu’un qui n’a pas l’habitude de vivre comme cela. C’est en Ă©coutant l’autre, en comprenant ce qu’il recherche que nous pourrons l’aider.

Tout est une question d’écoute 
 alors soyons attentifs.

L’équipe Matsliah.

Source : ICIÂ