À la mi-septembre 2018, Israël a attaqué des cibles iraniennes situées à proximité de la ville portuaire syro-latakienne dans le nord-ouest du pays.
En réponse à l’attaque, les batteries anti-aériennes du système de défense syrien ont tiré de manière aveugle sur l’emplacement présumé de l’avion attaquant.
Cependant, à l’est de la Méditerranée, un avion de reconnaissance russe a été touché par un missile anti-aérien et s’est écrasé dans la mer. Tous les membres de son équipage ont été tués.
Immédiatement après l’incident, et après que le ministère russe de la Défense eut accusé Israël, affirmant que ses avions avaient tiré les missiles syriens sur ses avions, l’armée russe commença à transférer des batteries anti-aériennes SAM-300 en Syrie dans l’intention de les transférer à l’armée syrienne et son armée située en Syrie.
Lorsque les batteries antiaériennes russes sont arrivées en Syrie, les équipes russes les ont déployées et préparées à l’activité opérationnelle. Au même moment, l’armée syrienne a envoyé des équipes, des officiers, des soldats et des techniciens pour les former à l’utilisation des batteries S-300.
Les déclarations prétentieuses de l’armée syrienne, appuyée par le ministère russe de la Défense, ne tardèrent pas.
Selon les reportages, les équipes syriennes auraient achevé leur entraînement d’ici la fin 2018 en Russie et, après leur retour en Syrie, elles auraient elles-mêmes manœuvré les batteries et commencé à exercer leur défense opérationnelle dans le ciel syrien.
Cependant, on s’est vite rendu compte que l’entraînement des équipes syriennes ne se terminerait pas comme prévu, et qu’elles ne termineraient probablement leur entraînement que vers le milieu de 2019.
Une source de l’opposition syrienne a déclaré à une source du ministère syrien de la Défense que la Russie s’était plainte à Assad et au ministère syrien de la Défense que le nombre de personnes envoyées pour entraîner les batteries du S-300 était scandaleux et que plus de la moitié des officiers syriens ayant suivi la formation en Russie n’avaient pas réussi à les utiliser.
La situation actuelle est qu’il n’est pas du tout évident de savoir s’il sera possible de rendre opérationnelles les batteries antiaériennes S-300 déjà déployées sur le territoire syrien avec des équipes syriennes.