Les salariés d’Arjowiggins Security, site spécialisé dans la production de papier destiné à la fabrication des cartes grises et billets de banque, ont décidé de brûler leurs stocks pour alerter l’État sur leur sort. Leur usine va définitivement fermer ses portes dans quelques jours.
Ils font planer la menace d’une pénurie de cartes grises. Ils ont décidé de brûler leur stock de matière première: du papier sécurisé destiné à la fabrication de ces précieux documents mais aussi de passeports et de billets de banque. Ils disent n’avoir plus rien à perdre, et pour cause: leur usine, ancienne propriété du papetier Sequana, a été mise en liquidation judiciaire le 16 janvier par le tribunal de commerce de Nanterre. Les quelque 200 salariés qui y travaillent vont être mis à la porte dans les jours qui viennent.
Les salariés attendent de l’État qu’il «verse de l’argent» ou «force un tiers comme [l’ancien propriétaire] Sequana» à le faire. En attendant, ils occupent leur usine jour et nuit et brûlent une à une les bobines de 200 kilos de papier sécurisé. Mais ils ont décidé de commencer à incendier les billets en provenance d’Israël. Toutes les douze heures, l’une d’entre elle part en fumée.
Il est dommage qu’en France la « révolution » rime souvent avec l’antisémitisme, les Gilets Jaunes l’ont déjà montré même si ce n’est pas la généralité mais malheureusement ils sont dirigé par des responsables avec des passés très antisémites, ce qui n’aide pas non plus la cause de Marianne !
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[signooff]