Le ministère de l’Économie modifie actuellement l’ensemble des réglemen-tations douanières : désormais, les boyaux, les estomacs et le saindoux de porc ne peuvent être importés en Israël car seul les aliments avec un certificat de cacherout sont autorisés dorénavant.

Le projet de cette nouvelle modification est un «décret sur la libre importation» signé par le ministre de l’Économie, Eli Cohen, qui a été publié sur le portail d’information du gouvernement destiné au public. La nouvelle norme entrera en vigueur le 18 mars.

La note explicative indique que l’amen-dement est nécessaire pour aligner le « décret sur la libre importation » sur le paragraphe 2 de la loi sur la viande, qui interdit l’importation en Israël de produits à base de viande non casher. Vingt-cinq ans après l’adoption de cette loi, quelqu’un a soudainement remarqué que, dans la liste interminable de produits, dont les règles d’importation sont définies dans le décret sur le décret relatif à la libre importation («Tsav Yavoy Hofshi»), il existe des intestins de porc, des estomacs et de la graisse animale non casher. Les conditions de leur importation ne sont indiquées que par l’exigence générale d’un « permis délivré par le ministère de l’agriculture ».

Étant donné la complexité du système d’importation israélien de denrées alimentaires, il est difficile de comprendre si cet amendement impose de nouvelles restrictions pratiques à l’importation de produits non casher. Pourtant l’article 3 de la loi sur la viande donne au ministre de l’Industrie et du Commerce (l’actuel ministre de l’Economie) le droit d’autoriser l’importation en Israël de produits carnés ne possédant pas de certificat de Kashrush «dans le même format et dans les mêmes cas qu’avant 13 Juillet 1992. «