L’Iran a tenu à montrer à Assad lors de sa venue qu’il n’est pas le souverain : Le drapeau syrien invisible !

Lorsque Poutine s’est approché pour revoir l’ordre d’honneur organisé par ses soldats à la base, ses collaborateurs ont veillé à empêcher le président Assad de marcher à ses côtés.

Même lorsque Poutine a parlé, lors de la venue du président Assad en Russie, celui ci n’a pas été autorisé à monter sur le podium. Il a fait exactement ce qu’on lui avait dit!

Le profond dédain des Iraniens pour leur voisin, le président Assad, les ont amenés à réfléchir et à prendre soin des photographies officielles distribuées par les représentants du gouvernement iranien, dans lesquelles les dirigeants iraniens semblent être nettement inférieurs à Assad, qui lui est naturellement grand.

En d’autres termes, l’Iran comprend que la Syrie, dans son format précédent, il y a 11 ans, lorsque la rébellion sunnite avait éclaté dans le pays, n’était pas la Syrie d’aujourd’hui, et que le président Assad ne la contrôlait pas, sauf avec l’aide des Iraniens. S’il ne contrôle pas son pays, il n’y a aucune raison de lever le drapeau d’un pays qui n’existe pas.

Les Iraniens attachent plus d’importance à la visibilité qu’à l’événement même.
C’est pourquoi ils ont également décidé de changer la photo de la première rencontre entre Assad et le guide suprême Khamenei.

Dans l’image habituelle, Khamenei semblait inférieur, comparé à Assad qui est très grand , ce qui a provoqué la colère des Iraniens qui se sont précipités pour « gérer » l’image. En utilisant un logiciel standard, pour que Khamenei ait l’air aussi grand que Assad.

Avant (à gauche) et après (à droite):

Tout le monde doit intérioriser: les Iraniens n’ont aucune notion du « dire ou montrer la vérité ». Tout est sujet à changement en fonction des intérêts, tous est fait selon la propagande iranienne.

On peut supposer que l’Iran a déjà informé Assad lors de sa visite de son intention de renforcer sa présence militaire en Syrie et de se préparer aux menaces d’Israël. Donc, je ne serais pas surpris si nous voyons bientôt des « angoisses » de systèmes anti-aériens iraniens, où que les Iraniens choisissent de se baser en Syrie pour dissuader une contre-attaque israélienne.

Israël doit comprendre de cette visite que la Syrie est sur le point de devenir une zone de confrontation avec les Iraniens et que le régime Assad n’a rien à voir avec cette décision.

Israël voit ses lignes rouges se briser contre la détermination iranienne sans la Russie, qui a promis d’agir par le passé, faisant quelque chose pour arrêter les Iraniens.

Le Premier ministre israélien sortant a rencontré Poutine pour lui expliquer qu’Israël ne permettra pas l’établissement de l’Iran de s’enraciner en Syrie et qu’il les déracinera même si cela mène à un affrontement complet avec l’Iran.

Et c’est maintenant ou jamais !