Julien Zeitoun, 17 ans a disparu depuis plusieurs jours et avait été localisé pour la dernière fois par des employés du téléphériques du mont Faron a entraîné une grande solidarité et entraîné plusieurs personnes à sa recherche. Mais le jeune garçon a été retrouvé sans vie.
Julien Zeitoun est introuvable depuis trois jours. Le jeune élève de 17 ans, scolarisé à Dumont d’Urville, a été vu pour la dernière fois mardi après-midi sur les pentes du Mont Faron. L’équipe du téléphérique assure lui avoir vendu un ticket aller-retour mais le jeune homme n’aurait, visiblement, utilisé que « l’aller ».
Son corps a été découvert en milieu d’après-midi sur la face nord-est du Faron. Une équipe spécialisée d’intervention en milieu périlleux des sapeurs-pompiers l’a retrouvé sans vie.
Une enquête va être ouverte pour déterminer les circonstances exactes de la mort du jeune homme.
La grande sœur de Julien, Amandine a publié un message très émouvant sur son compte Facebook afin de rendre hommage à son petit frère :
“C’est un sombre soir. Je m’exprime ici pour clore mes dernières publications, avant de retourner dans un tant désiré anonymat.
Les recherches ont enfin abouti. Et le pire est arrivé. Mais ne pleurons pas ce soir, Julien ne pleurait pas. Il a toujours affronté la vie malgré les difficultés. Timide, réservé, discret, doux, plein de bonnes intentions. Julien aimait la vie, la vie sans souffrance. Aujourd’hui il ne souffre plus.
Il a été courageux jusqu’à la dernière minute. Nous l’aimons tous et l’avons tant aimé.
Il était mon petit frère. Je l’ai vu grandir, rire, évoluer. Passer de petit garçon à jeune homme. Il était mon petit frère et je l’aimerai toujours profondément.
Nous voudrions l’avoir à côté de nous, mais l’heure n’est pas aux regrets. Prenons note de nos actes. Prenons conscience de nos erreurs. Faisons en sorte de nous promettre de ne plus jamais les reproduire, de ne plus se dire que ça ne compte pas. Tous nos actes comptent.
Ce soir est un sombre soir mais nous devons tous nous relever. Pour lui. Pour tous ceux qui comptent dans nos vies. Pour nous même.
Repose en paix mon Pitit Ju’,
Ta grande sœur qui ne cessera jamais de t’aimer.”