La Haute Cour a accueilli l’appel du mouvement « Fighters for Peace » et a ordonné au ministre de la Défense, Benjamin Netanyahu, de délivrer des autorisations aux cent participants palestiniens participant à la cérémonie commémorative conjointe pour entrer en Israël le jour du Yom Hazikaron, rapporte Haaretz.
Le ministre de la Défense de Netanyahou a imposé une interdiction d’entrée, sachant que la Haute Cour l’annulera : cette histoire ne se répète pas pour la première année, et tous les participants connaissent bien l’issue de cette affaire.
L’année dernière, Avigdor Liberman, alors ministre de la Défense, a également refusé l’entrée à Israël à 90 Palestiniens qui souhaitaient se souvenir de leurs morts avec ceux des Israéliens. La Haute Cour a infirmé la décision de Liberman et l’a obligé à laisser le mouvement « Fighters for Peace » faire entrer des palestiniens en Israël.
Lors des audiences d’aujourd’hui, les juges ont essayé en vain d’obtenir une réponse des représentants de l’État à une simple question : « Quelles nouvelles circonstances pourraient justifier la prochaine interdiction après la décision de la Haute Cour il y a un an. L’État n’a même pas essayé de prétendre que de telles circonstances existaient : le ministre de la Défense de Netanyahou a simplement effacé la motivation du refus de son prédéces-seur Liberman. »
N’ayant pas reçu de réponse claire, les juges ont accueilli l’appel du mouvement gauchiste « Fighters for Peace ».
La situation politique en Israël est souvent liée à la justice israélienne et pas aux politiciens et même si les politiciens de droite savent que de telles demandes elles seront refusées, ile prouvent aussi que les tribunaux israélien ne tiennent pas compte des victimes des attentats terroristes et mélangent l’honneur des soldats de Tsahal avec des terroristes qui ont du sang juif sur les mains.
Le candidat au poste de ministre de la Justice, Yariv Levin, connu pour sa proximité avec Benjamin Netanyahu, a immédiatement annoncé la décision connue de la Haute Cour ; c’est « une nouvelle preuve de la nécessité d’une réforme fondamentale du système judiciaire et, tout d’abord, de l’image de la Cour suprême ». La décision d’autoriser une cérémonie commémorative générale est, selon Levin, « le choix du tribunal en faveur de la division, pas de l’unification ».