Le président turc Erdogan veut ouvrir un réseau de lycées turcs en France avec un programme d’enseignement en Turquie.

Selon le journal Le Figaro, sur délégation d’Erdogan, une délégation du ministère de l’Education de la Turquie arrivera en France les 20 et 21 mai prochains. Elle étudiera les         activités des établissements d’enseignement internationaux en France et la possibilité de créer leur propre réseau éducatif.

Un tel réseau ne peut être créé sans le consentement des ministères français de l’Éducation et des Affaires étrangères. Les Turcs y parviennent en faisant pression sur les lycées français travaillant en Turquie, malgré le fait que non seulement des enfants français viennent à eux, mais aussi des enfants de l’élite turque, y compris les dirigeants du parti au pouvoir, Justice et Progrès.

Les autorités turques menacent de fermer les lycées français d’Ankara et d’Istanbul si elles ne sont pas autorisées à ouvrir leurs établissements à Paris et dans d’autres villes de France.

Cependant, si les lycées européens ont des ordres de grandeur supérieurs à ceux des écoles locales (sinon, pourquoi les enfants de fonctionnaires y étudient-ils ?), Les écoles turques au programme islamique effraient les Français.

Selon le journal, Erdogan a annoncé en 2012 qu’il allait élever une génération orthodoxe et introduire de plus en plus de disciplines religieuses sunnites dans les écoles. Des écoles religieuses spéciales ont été créées dans lesquelles sont admis les enfants qui n’ont pas passé les examens dans des institutions laïques et qui se voient proposer d’étudier pour des imams.

Selon le nouveau programme introduit en 2017, l’endoctrinement des musulmans se poursuit dans les écoles. On enseigne aux enfants le «bon djihad», ce qui, selon le ministère turc de l’Éducation, équivaut au patriotisme. La théorie de Darwin est exclue du programme scolaire.

En France, la crainte que les lycées turcs ne deviennent un terreau fertile pour l’islamisme dans les banlieues des grandes villes.