La mĂšre d’une fille brĂ»lĂ©e par une bombe incendiaire fait face au terroriste : Je suis Israel Chai » !

Sigal Sofer, la mĂšre de Tahal, quatre ans, griĂšvement blessĂ©e par un cocktail Molotov lancĂ© sur la voiture de sa famille il y a environ quatre ans, s’est prĂ©sentĂ©e mardi pour la premiĂšre fois devant le terroriste qui avait lancĂ© la bombe incendiaire et dĂ©clarĂ© : «Nous sommes obligĂ©s de faire face au mal et de haĂŻr encore une fois. Nous levons donc la tĂȘte et passons Ă  autre chose. Je suis IsraĂ«l Chai. « 

Une affaire de plaidoyer a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e au nom du terroriste lors d’une audience tenue devant le tribunal militaire d’Ofer, au cours de laquelle il a acceptĂ© une peine de 16 ans de prison et le versement d’une indemnitĂ© financiĂšre.

Lorsque le terroriste est entrĂ© dans la salle d’audience, Sofer lui a souhaitĂ© qu’il puisse, ainsi que ses enfants, souffrir de la mĂȘme chose que lui et ses enfants. Plus tard au cours de l’audience, Sofer a dĂ©crit aux juges les moments de l’attaque :

«Notre cauchemar a commencé un vendredi avec un joyeux voyage pour un séjour du shabbat à Beit El. Soudain, deux cocktails Molotov sont lancés sur notre véhicule. Il est difficile de décrire la panique, la peur et la confusion dans la voiture à ces moments-là. « 

Sofer a poursuivi : «Les cocktails Molotov sont entrĂ©s par la fenĂȘtre de la voiture Ă  l’arriĂšre et sont tombĂ©s sur le siĂšge de Tahal, ĂągĂ© de trois ans. En quelques secondes, tout a commencĂ© Ă  brĂ»ler. Le feu brĂ»lait son petit corps de haut en bas, elle a pleurĂ© et a pleurĂ©, avec ses frĂšres Matan et Tair. La panique Ă©tait grande, il y avait des tentatives infructueuses pour Ă©teindre la flamme sur Tahal. Nous ne pouvions pas arrĂȘter le vĂ©hicule. Quatre terroristes masquĂ©s, la haine aux yeux, se tenaient sur la route, attendant que leur proie s’arrĂȘte pour pouvoir terminer le travail. »

Selon Sofer, les autres enfants ont Ă©galement commencĂ© Ă  prendre feu. Alors qu’ils continuaient leur route, les parents tentent d’éteindre le feu en s’éloignant du lieu de l’attaque.

«J’ai essayĂ© d’éteindre le feu de Tahal avec tous les moyens Ă  ma disposition, mais tout Ă©chouait», a-t-elle dĂ©clarĂ©. «Le feu continue de brĂ»ler des parties du corps de Tahal. Nous avons continuĂ© Ă  nous enfuir, terrifiĂ©s et en train de crier.

«Le grand cauchemar se dĂ©roulait sous mes yeux et je ne pouvais pas m’empĂȘcher de crier. Pas encore, pas encore. Nous ne pouvons pas ĂȘtre au milieu de ce film d’horreur une fois de plus. Il y a quelques annĂ©es Ă  peine, nous avons vĂ©cu un cauchemar lorsque des terroristes ont infiltrĂ© notre campement Ă  Gush Katif. Ils sont venus chez nous et ils m’ont poignardĂ© avec des couteaux sur tout le corps. J’ai subi des traitements et des adaptations difficiles. Ensuite, cela est revenu et cette fois plus difficile, car voir votre enfant se faire frapper est beaucoup plus difficile que se faire frapper dans son propre corps. Je ne souhaite Ă  personne de voir leurs enfants comme ça.

AprĂšs leur arrivĂ©e dans un poste des FDI, les enfants ont Ă©tĂ© soignĂ©s et Ă©vacuĂ©s vers l’hĂŽpital.

Sofer a racontĂ© aux juges les mois et demi de traitements douloureux subis par Tahal : «J’ai dĂ» faire face Ă  la difficultĂ© et faire de nouveau souffrir ma fille. Elle me crie dessus : » Une mĂšre doit faire en sorte que sa fille se sente bien, mais vous me faites mal, tu ne m’aimes pas. Que doit faire une mĂšre quand elle entend de tels propos de son enfant et doit le refaire tous les matins ?

«Mais je rĂ©pĂšte, dit-elle, comme nous nous sommes levĂ©s aprĂšs la premiĂšre attaque, avons rĂ©cupĂ©rĂ©, amenĂ© plus d’enfants au monde, cette fois aussi, nous relevons la tĂȘte et continuons d’avancer de toutes nos forces, avec notre foi et notre joie, croyant que c’est le bon chemin, la nation d’IsraĂ«l est en vie. « 

L’avocat Chayim Bleicher de la sociĂ©tĂ© d’aide juridique Honenu, qui a reprĂ©sentĂ© la famille en tant que victime d’un crime terroriste, a dĂ©clarĂ© que « c’est un incident trĂšs difficile, qui n’a pas miraculeusement abouti Ă  une catastrophe plus grave ».

Bleicher a confirmĂ© qu ‘«il ne fait aucun doute que la participation des victimes des hostilitĂ©s Ă  la procĂ©dure judiciaire entraĂźne une peine plus lourde pour les meurtriers, mĂȘme lorsque le procĂšs se termine finalement par une nĂ©gociation de plaidoyer. Nous continuerons de suivre les cas des terroristes et ferons en sorte que leurs punitions soient exacerbĂ©es dans le cadre de la guerre contre le terrorisme meurtrier islami-que. « 


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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