Un nouveau rapport confidentiel, qui a été porté à l’attention des gouverne-ments des pays occidentaux et arabes, montre que depuis la mi-avril de cette année, l’Iran a mis en place au moins 36 milices armées dans le sud de la Syrie servant plus de 2 000 terroristes.
La plupart des efforts de recrutement ont été menés dans des zones que l’armée syrienne avait capturées en juillet dernier avec l’aide des unités du Hezbollah combattant avec l’aide de combattants du renseignement de l’armée de l’air syrienne, considérée comme la plus efficace et la plus effrayante des forces de sécurité syriennes. L’Iran a tenté de recruter des combattants dans les zones proches de la frontière israélienne – sur le Golan syrien dans la province de Quneitra.
On estime que les commandants des nouvelles milices iraniennes gagnent 1 500 dollars, ce qui est considéré comme un salaire énorme en termes locaux, alors que leurs combattants ne gagnent que 250 dollars.
Depuis 2018, le Hezbollah a quelque peu adouci ses méthodes de recrutement agressives dans le sud de la Syrie en mettant en place un réseau de soutien social pour les familles des nouveaux combattants, ce qui a permis de réduire considérablement les affrontements entre les combattants du Hezbollah et la population locale dans le sud de la Syrie, où des régions entières s’opposent à toute présence iranienne.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :