Le mois dernier, le ministre des Affaires étrangères libanais, Gebran Bassil, a tweeté qu’il soutenait le droit des Libanaises de transmettre la citoyenneté à leurs maris et à leurs enfants, sauf si elles sont mariées à un homme palestinien ou syrien.

Cela a causé un peu de chahut au Liban, mais sa bigoterie explicite n’a pas eu d’effet sur les médias internationaux.

Plus tôt ce mois-ci, il s’est de nouveau adressé à Twitter pour dire : «Il est normal de défendre la main-d’œuvre libanaise contre toute autre la main-d’œuvre étrangère, qu’elle soit syrienne, palestinienne, française, saoudienne, iranienne ou américaine, les Libanais avant tout ! ”

Les Syriens et les Arabes d’origine palestinienne qui se trouvent au Liban n’ont généralement nulle part où aller, alors ils ont bien sûr besoin d’emplois. Pourtant, il les met en contact avec d’autres travailleurs étrangers, qui constituent également une partie importante de la main-d’œuvre, comme c’est le cas dans tout le Moyen-Orient.

Encore une fois, ses commentaires ont suscité une controverse régionale et le reste du monde a fermé les yeux. Il n y a aucun groupe « pro-palestinien » faire des déclarations de condamnation.

La bigoterie anti-palestinienne au Moyen-Orient n’est tout simplement pas une histoire à moins d’être attribuée au voisin du sud du Liban.