Le président américain Donald Trump a décidé d’annuler la peine de Ronen (Boaz) Nahmani, un Israélien de naissance, père de cinq enfants, après que son épouse Ruth ait été atteinte d’un cancer en phase terminale. Trump a décidé d’adoucir sa peine d’emprisonnement à la suite de lettres touchantes de ses trois jeunes enfants qui lui ont envoyées : Ariella (11 ans), Ural (10 ans) et Danielle (8 ans).
Nahmani, un résident de la Floride situé à Aventura, a été condamné en 2015 à 20 ans de prison après avoir été reconnu coupable de complot en vue de distribuer une drogue synthétique qu’il avait achetée à des fournisseurs en Chine.
Dans le message de la Maison Blanche, le président Trump a écrit que Nahmani est une personne non violente, sans antécédents d’infractions pénales et qui a déjà été condamnée. « Il a cinq jeunes enfants à la maison et son épouse souffre d’un cancer en phase terminale », indique le communiqué. « Ces circonstances atténuantes soulignent l’urgence de sa demande de grâce. Des membres du Congrès et des juristes ont exprimé leur soutien à la libération de Nahmani. »
Uran, 10 ans, a écrit au président Trump: « Vous devez avoir entendu parler de la situation de ma famille. Je pleure beaucoup, surtout quand je vais lui rendre visite le dimanche. Je me sens si mal lorsque je dois rentrer à la maison après la visite et je sais que mon père y restera toute la vie. Je suis si malheureuse, ayez pitié de nous. Je vois l’état de ma mère, son état s’aggrave, je ne sais pas ce qui va lui arriver dans l’avenir, je ne sais pas ce qui va nous arriver dans l’avenir, et qu’elle ne soit plus avec moi, je vous en prie, vous seul pouvait aider ma famille. «
Danielle, 8 ans a écrit : « S’il te plaît, sois mon heros. Pense à ce que c’est de grandir sans père, je vois les autres enfants à l’école, rentre chez eux avec leur père qui vient les chercher, je n’ai pas de père, je suis tellement désespérée. Je te donnerais tout l’argent du monde pour liberer mon père, d’autres personnes viennent me prendre de l’école à la maison, mais ce n’est pas pareil sans mon père. Ma mère pleure toujours, elle n’a aucun pouvoir, elle est très malade, j’ai eu un anniversaire triste et sans père, c’est la moitié de ma vie Je suis sans mon père, s’il te plaît, laisse-le revenir à la maison. «
Ariella, 11 ans, a écrit : « Ma mère est toujours malade. Elle est toujours fatiguée. Elle est toujours triste et pleure beaucoup. Je vous en prie, je vous prie de laisser mon père rentrer, pour que nous puissions redevenir une famille normale. »
Avant sa condamnation, l’avocat de la défense de Nahmani a affirmé que son client devrait être condamné à au moins 10 ans d’emprisonnement. Le juge a ensuite rejeté la déclaration, affirmant que l’accusé ne manifestait aucun remords et ne s’inquiétait pas pour les victimes qui utilisaient la drogue de synthèse.
Dershowitz, un partisan bien connu d’Israël, a déclaré à propos de l’affaire Nahmani qu’il s’agissait d’un véritable cas d’oubli mental en raison du fait que la mère de l’enfant avait un cancer grave et que si elle décédait, les enfants seraient laissés seuls parce que leur père purgeait une peine de prison.
« Le président Trump a fait le bon choix », a déclaré Dershowitz au journal « informateur » des Etats-Unis. « Nous devons le féliciter pour avoir sauvé des vies et fait des mitzvot. C’est un effort collectif auquel beaucoup de personnes, dont Gary et d’autres, ont travaillé pour amener ce prisonnier chez lui. Ce sera un élément important de l’héritage du président Trump qui a bien agi pour les bonnes raisons. »
Pour Nahmani, un grand nombre de membres du Congrès, anciens et actuels, ont également rejoint les deux principaux partis des États-Unis. Moshe Morgatran, un disciple de New York, était derrière la campagne pour la libération de Nahmani. Nahmani, qui possède également la citoyenneté israélienne, peut retourner en Israël avec sa famille.
