Entre le marteau et l’enclume: Netanyahu a soumis au conseil des ministres l’approbation de la construction de nouveaux logements pour les Palestiniens: les juifs de Judée Samarie sont outrés.
Dans la perspective de la visite du conseiller de Trump, Jared Kushner, et des négociations sur le plan de paix, le Premier ministre souhaite obtenir l’approbation de la construction de 700 logements pour les Palestiniens dans la zone «C».
Le Premier ministre a le pouvoir d’approuver cette construction de manière indépendante, mais il a besoin d’une approbation pendant la campagne électorale en raison des critiques formulées par la droite. Et l’explosion a suivi.
Dès que cela a été connu, les responsables des conseils locaux de Judée-Samarie ont exprimé leur indignation.
Hananiel Darani, président du Conseil de Yesha, a déclaré: «Au lieu de lutter contre la saisie palestinienne de la zone« C »et les constructions illégales, le Premier ministre crée la possibilité-pour eux- de construire. Nous nous y opposons fermement et invitons le Conseil des ministres à rejeter cette proposition. Le gouvernement de droite doit approuver un nombre illimité de constructions juives en Judée-Samarie et dans la vallée du Jourdain ».
Le président du Conseil de la Samarie, Yossi Dagan, estime qu’une telle construction « créera un État terroriste au centre du pays ».
Yohai Damri, président du conseil municipal d’Hébron: «Vous allez maintenant apposer un cachet de casherout du gouvernement sur l’accaparement des terres».
Shlomo Naaman, président du conseil de Gush-Etzion, partage cet avis: « Nous nous attendions à ce que le peuple juif contrôle totalement ces territoires ».
Un «contrôle total sur ces territoires», c’est-à-dire l’annexion de la Judée-Samarie, ne peut être obtenu qu’au prix d’une condamnation internationale et de sanctions à l’encontre d’Israël. Même Donald Trump, qui a déjà reconnu les hauteurs du Golan et déplacé l’ambassade à Jérusalem, n’est clairement pas prêt à franchir cette étape.
Que reste t’il aux vrais électeurs de droite si ce n’est la droite extrême ?