Les combattants Golani, en poste dans la bande de Gaza, ont indiqué craindre d’ouvrir le feu, suite aux directives qui restreignent sévèrement le tir sur les terroristes du Hamas.
Cela a été dit suite à l’attaque survenue la nuit dernière, au cours duquel un terroriste de Gaza a ouvert le feu sur l’armée israélienne et a blessé un officier et deux combattants, après quoi il a été éliminé.
Ce dernier est entré en Israel et s’est caché derrière l’une des dunes de sable mis en place par les soldats pour protéger d’habitude les snipers. De cette cachette, il a envoyé des grenades et tirés depuis sa kalachnikov. Tsahal pense que c’est un terroriste isolé mais les médias arabes parlent d’une action planifiée car le Hamas veut faire pression sur Israel sur l’accord décidé avec l’Egypte.
Tzahi Dabush, reporter dans les ondes de Tsahal, a cité les combattants qui lui avaient dit: « Les soldats dans ce secteur craignent d’ouvrir le feu afin de ne pas être interrogés demain. »
Selon ces combattants, la situation se résume à la réticence à servir dans le secteur: « Les combattants préfèrent ne pas servir dans la bande de Gaza, et ils ne seront donc pas accusés demain avec l’ouverture d’un dossier contre eux ».
Le président de Hanenou, Shmuel (Zengy) Meidad, a répondu à ces propos en déclarant: « Quiconque envoie des combattants dans des missions mettant leur vie en danger devant des meurtriers brutaux et attend de ceux-ci qu’ils s’emparent de l’arme en cas de danger – les abandonne ainsi que nous. Les soldats qui ont osé ouvrir le feu même car ils se sentent en danger de mort se sont tous retrouvés dans les salles d’interrogatoire et, pire encore, sur le banc de l’accusé. C’est une réalité qui met leur vie en danger et qui ne devrait pas être tolérée. »