Les cinq activistes qui tentaient d’infiltrer le territoire israélien et ont été tués à la frontière dans le nord de la bande de Gaza feraient parti du groupe de terroristes appartenant au Jihad islamique.
Vers une heure du matin, les observatrices ont remarqué un groupe de terroristes qui avaient l’intention de franchir une barrière de sécurité. En alerte, un hélicoptère de la Force aérienne est arrivée. Les terroristes ont été touchés par le feu depuis le ciel et depuis le tank. L’armée israélienne a autorisé les ambulances à s’approcher de la clôture et à récupérer les victimes.
Selon d’autres informations en provenance de Gaza, le groupe de terroriste serait une équipe de plusieurs organisations terroristes – le Hamas, le Jihad islamique et le Fatah.
Plus tard, des sources officielles dans l’enclave ont déclaré que trois personnes avaient été tuées.
Après l’annonce des affrontements à la frontière, des dizaines de Jabaliens (banlieue nord de la ville de Gaza) sont descendus dans les rues en criant «Les gens veulent bombarder Tel Aviv» et des slogans soutenant les terroristes.
L’observateur de l’Agence des affaires arabes de Ynet, Elior Levy, écrit aujourd’hui que la population du secteur est mécontente des résultats des accords du Hamas avec Israël et que, dans ce contexte, les jeunes de l’aile militaire du Hamas sont totalement radicalisés.
Ils voient que les dirigeants du Hamas, à un degré ou à un autre, poursuivent une politique de compromis avec Israël et se dirigent massivement vers d’autres organisations plus extrémistes, où personne ne retient leur poussée d’adrénaline. Cela oblige les dirigeants du Hamas à adopter une position plus radicale.