La Cour suprême a examiné jeudi plusieurs recours contre des décisions de la CEC, l’un portant sur la récusation du parti de droite radicale « Otsma Yehudit » et de ses deux candidats, l’autre sur l’invalidation de la Liste arabe unie.

Auparavant, la CEC avait décidé que les deux partis poursuivraient la course à l’élection.

Lors de l’examen du cas du parti d’extrême droite Otsma Yehudit, suite à des citations de Baruch Marzel et Benzi Gopstein, le représentant du procureur général a exprimé sa position : «Vous pouvez voir la différence entre Ben-Gvir, Marzel et Gopstein. Ben-Gvir s’est approché de la « ligne rouge », mais ne l’a pas franchie. « 

Il a cité Baruch Marzel aux funérailles du rabbin Kahana : « Un terroriste avec un couteau est un problème moins grave qu’un arabe qui achète un appartement à Giva Tsarfatit, car c’est ainsi qu’il prend le contrôle. »

Baruch Marzel lors de la réunion a déclaré, à son tour, qu’il voyait la différence entre les « bons » et les « mauvais » Arabes : « Les Juifs ne sont pas tous justes non plus ». Les défenseurs de Marzel ont également fait valoir qu’ils n’avaient fait aucune déclaration qui passerait au niveau de l’action.

Benzi Gopstein était également loyal et avait déjà expliqué à la commission de la CEC qu’il n’était pas contre les Arabes, mais contre l’assimilation des Juifs : « Ce n’est pas du racisme, c’est du judaïsme ». Il ne s’est pas présenté à cette réunion, l’accusant de partialité.

Mais la chose la plus intéressante n’est pas arrivée dans la salle de conférence, mais dans les escaliers, où des représentants d’Otsma Yehudit et de la liste arabe uni se sont rencontrés.

À ce moment-là, des militants de droite ont crié à Ahmed Tibi : «Honte à vous ! Vous êtes des hypocrites et des meurtriers des Juifs ! » Ce à quoi Tibi a répondu : « Je suis le chef ici ». En réponse, Otsma Yehudit lui a conseillé de retourner en Égypte et en Syrie.