Israël a beaucoup donné aux États-Unis pour compenser l’aide étrangère qui lui a permis de maintenir son avantage en matière de sécurité. Et, bien sûr, nous apprécions cette aide et cette assistance.
Mais qu’en est-il de l’avenir ?
Je pense qu’au cours des prochaines années, Israël fera de son mieux pour ne pas se retrouver dans la situation dans laquelle il se trouvait lors de la dernière guerre à Gaza. Où un président Obama pourrait tenir en otage Israël en ne leur permettant pas de réapprovisionner leurs armes intelligentes et installations de stockage ici même en Israël.
L’accord prévoyait qu’en contrepartie du stockage par les États-Unis des outils de guerre en Israël, Israël pourrait se réarmer sans demander la permission. Revenir sur cet accord a été une surprise pour Israël et nous a appris une leçon. La leçon à tirer est de ne pas placer votre meilleur allié dans une position lui permettant de vous refuser les armes dont vous avez besoin pour survivre.
Récemment, j’ai lu que, dans les préparatifs de la prochaine guerre, Israël fabriquait et stockait des bombes, des missiles, des munitions, etc…, de manière à ne pas nous mettre en danger. On rapporte que nous avons 10 fois les armes stockées que nous avions lors de la guerre de 2006 au Liban. À l’avenir, Israël sera de moins en moins dépendant de l’ampleur des aides américaine et étrangère. Je pense cependant que nous allons conclure des accords de coentreprise dans lesquels des systèmes d’armes seront développés conjointement.
Tout ce qui précède dit haut et fort qu’Israël ressemblera davantage à un égal à l’égal des États-Unis qu’à une petite nation tributaire des largesses d’un grand frère. Nous ne serons plus jamais mis dans la position où une mission visant à détruire une cible doit être annulée parce que nous nous sommes sentis obligés de dire nos plans aux États-Unis. Et, les États-Unis ont appelé la cible pour le prévenir. Cela a été fait par Obama, le chef de notre soi-disant plus grand allié. Nous savons que Obama n’est pas unique, il y en aura un autre dans le futur. Pour cette raison, nous sommes plus autonomes que jamais et continuerons de l’être.