Jeudi, le parquet militaire a inculpé deux officiers de la police militaire des FDI récemment démobilisés.
Le caporal s’est suicidé en janvier de cette année après que la police militaire eut tenté de le recruter pour qu’il fournisse des informations sur le comportement de ses collègues, en particulier sur le trafic de drogue.
Après deux heures de conversation intense, le caporal a signé un accord de coopération avec la police militaire. Les deux officiers ont menacé que ses amis iraient en prison s’il ne signait pas.
Dans le même temps, la direction de la police n’était pas au courant de la pression psychologique exercée sur le militaire. Deux jours plus tard, le soldat a disparu de la base avec l’arme et les policiers militaires n’ont même pas informé la direction à l’époque qu’il se trouvait dans un état psychologique grave. Dans la matinée, le corps d’un soldat a été retrouvé près de la base.
Les deux policiers sont accusés de mauvaise conduite, de transmission de fausses informations et de non-respect d’un ordre. Le bureau du procureur a décidé de ne pas les accuser de mort par négligence.
La famille du caporal est mécontente de cette accusation et affirme qu’elle continuera à se battre pour que justice soit rendue, puisque ce sont les agissements de deux recruteurs qui ont entraîné la mort du jeune homme: « Ils l’ont brisé avec des menaces. »