La télévision syrienne a diffusé des images d’explosions dans le triangle formé par la Syrie, la Turquie et l’Irak.
Les médias syriens affirment que c’est le résultat d’une attaque aérienne de la Turquie sur les positions Kurdes. Les Kurdes eux-mêmes refusent de confirmer l’attaque.
Dans le même temps, Recep Erdogan a déclaré que tout était prêt pour une attaque dans le nord de la Syrie. Sa position est que la Turquie devrait éliminer certaines zones des militants et créer une zone de sécurité.
Non seulement les Kurdes, mais les partisans de Trump aux États-Unis s’étonnent de la décision de retirer un contingent américain limité du nord-est de la Syrie et permettent à Erdogan de faire tout ce qu’il veut dans cette région.
Après une attaque de missiles iraniens contre des installations pétrolières, les États-Unis ont décidé aussi de ne pas intervenir. C’est un signal clair à l’Iran qu’il peut se permettre d’autres attaques.
Dans le nord de la Syrie, sur un territoire contrôlé par des Kurdes, anciens alliés des États-Unis dans la lutte contre l’Etat islamique, 72 000 combattants de l’État islamique, leurs épouses et leurs enfants sont détenus dans des camps et des prisons. Aucun d’entre eux n’a abandonné son idéologie et si la Turquie lançait une attaque sur le Kurdistan syrien, ils pourraient être libres, se disperser dans leurs pays et entamer une nouvelle lutte.
Et cela constitue une menace non seulement pour Israël et les autres pays du Moyen-Orient, mais pour le monde entier. Donald Trump a déploré que les Kurdes aient reçu d’importantes sommes d’argent des États-Unis mais désormais, ces dépenses supplémentaires doivent être stoppées. Apparemment, Israël devrait se préparer – l’ami de Trump ne s’inquiétera pas en cas de grave problème de sécurité.
Benjamin Netanyahu n’a pas commenté la décision de Donald Trump, mais a officiellement annoncé qu’il félicitait le président russe Poutine pour son anniversaire. En attendant, la Russie, contrairement aux États-Unis, ne fait que renforcer sa position au Moyen-Orient.