Vendredi, Michael Pompeo a rencontré à Jérusalem le Premier ministre israélien. C’était à propos de la situation au Moyen-Orient.
Après la réunion, le secrétaire d’État américain a déclaré que la discussion avait porté sur « l’influence malveillante du régime iranien » et la sécurité d’Israël.
M. Pompeo est arrivé en Israël en provenance de Turquie où, avec le vice-président Michael Pence, il a persuadé Recep Erdogan de mettre fin à l’opération dans le nord de la Syrie. Un accord a été conclu. Un cessez-le-feu a été annoncé pour 5 jours, pour lequel les Kurdes doivent retirer leurs milices de la zone tampon à la frontière sur laquelle la Turquie insiste.
Vendredi matin, il est apparu clairement que les efforts actifs des États-Unis pour atténuer les conséquences de la décision de Trump de retirer leurs troupes n’avaient apporté qu’un succès partiel. Dans la ville de Ras Al Ain, les combats continuent, de fortes explosions se font entendre.
Pendant ce temps, les terroristes de l’Etat islamique fuient massivement les camps kurdes dans le tumulte des combats. Les Kurdes sont l’allié le plus proche des États-Unis dans la lutte contre l’État islamique. Ils sont des islamistes capturés détenus dans des prisons et des camps dans des zones contrôlées par les rebelles kurdes.
En raison de la rumeur croissante selon laquelle les Etats-Unis quitteront également le sud de la Syrie et l’Irak, l’Arabie saoudite a mis ses troupes en état d’alerte élevée.
De hauts responsables du ministère israélien de la Défense estiment qu’un changement dans l’équilibre des forces au Moyen-Orient menace Israël. Il est nécessaire d’analyser l’état de préparation de l’armée en cas de déclenchement d’une guerre par surprise en mettant l’accent sur l’armée de l’air.